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Document du lundi 25 juin 2012
Article mis à jour le 14 février 2013
par  P. Valas

JAM

Du « travailleur décidé » au « guerrier appliqué », un destin

En réponse à...

dimanche 9 mai 2010 à 18h05 - par  Daniel Pendanx

Jean Oury raconte :

"J’ai eu affaire avec Lacan à des difficultés de deux ordres.
La première je l’appellerai la rue d’Ulm. …
La deuxième, ça été la mode de l’antipsychiatrie, la position prise par Deleuze et Guattari et l’engouement de Lacan lui-même pour ces conneries qui étaient des succès de librairie.
La rue d’Ulm… Lacan c’est laissé avoir par ces normaliens et leur histoire de Révolution culturelle. Nous, on avait des éléments sur ce qui se passait en Chine. Apparemment, pas eux.

Moi j’arrivais de la campagne avec mes gros sabots, mais j’avais les pieds dans la merde. Eux, avec leurs souliers vernis, faisaient la Révolution culturelle.
… ils ont publié des trucs remarquables, … ça donnait à Lacan une assise ces types qui travaillaient.
Ce n’était pas une raison pour suggérer que les psychiatres ou les psychanalystes qui l’avainet écouté jusque là à St Anne étaient des demeurés.
On connaît la suite.
A la deuxième journée de Rome, en novembre 1974, après le discours de Jacques-Alain Miller, Pierre Legendre - qui s’y connaissait en rhétorique - s’est penché vers moi et m’a dit : « Je m’y connais, c’est un discours funéraire. »

(dans, A quelle heure passe le train, conversations sur la folie, Jean Oury/ Marie Depussé, Calman-Lévy, 2003, p.251)

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