samedi 1er mai 2010
à 09h57
- par P. Valas
Envoi de Nadine Zaoui, le 1e mai 2010 :
A ceux qui fantasment depuis des décennies de nous convier à la veilléemortuaire du père de la psychanalyse, et de sa méthode d’approche sans précédent du psychisme humain dans ses rapports avec l’inconscient, Freud répond avec une perspicacité d’une actualité confondante :
[Au cours des dernières années, j’ai pu lire peut-être une douzaine de
fois, dans les rapports de délibérations de certains congrès et des
sessions de certaines sociétés scientifiques, ou dans les compte-rendus
de certaines publications, que la psychanalyse était à présent morte,
qu’elle était définitivement dépassée et éliminée. La réponse
aurait pu ressembler au télégramme que Mark Twain adressa au journal qui avait annoncé la fausse nouvelle de sa mort : « Information de mon décès très exagérée ». Après chacun de ces avis mortuaires, la psychanalyse a gagné de nouveaux partisans et collaborateurs ou s’est créé de nouveaux organes.
Etre déclaré mort valait quand même mieux que de se heurter à un silence de mort…]
(Freud, 1914, Sur l’histoire du mouvement psychanalytique, Gallimard, Folio Essais, 2010, page 64)
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