Monsieur Valas,
Nous ne voyons pas de différence, comme vous semblez l’indiquer, entre la mise à plat du nœud borroméen produit par Lacan lors de la Troisième, et la mise à plat qu’il donnera ensuite.
Dans les deux cas le Réel est bien sur le Symbolique et sous l’Imaginaire, l’Imaginaire sur le Réel et sous le Symbolique, le Symbolique sur l’Imaginaire et sous le Réel.
Dans un cas comme dans l’autre de ces deux mises à plat du noeud, « le symptôme est irruption de cette anomalie en quoi consiste la Jouissance phallique, … ».
Dès lors poser la question : « Est-ce que la psychanalyse est un symptôme ? », c’est en réaffirmer dans celle-ci, la fonction et la structure de la parole et du langage de celui-là.
Loin d’être « effraction » du Réel dans le Symbolique, puis « effraction » du Symbolique dans le Réel, comme si le symptôme entrait en fonction de la parole, qui doit en être délivrée, en brisant on ne sait quelle chaîne supposée du Réel et du Symbolique.
Il fait « irruption », commente Lacan, entrée soudaine, non pas dans le champ du Réel, puisqu’il fait « irruption » d’une anomalie, autrement dit d’une bizarrerie, d’une intempestive étrangeté, mais il fait bien « irruption » dans le trou qu’y constitue dans celui-ci, mais elle n’est pas la seule, la Jouissance phallique.
Quant à la question de savoir si la psychanalyse est un symptôme, il faudrait y supposer d’abord le lien borroméen comme tétraédrique, c’est-à-dire y supposer un quatrième « rond de ficelle ».
En attendant la suite de la Troisième. Encore, encore et encore.
J.P.M
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