Poster un commentaire à la suite de l'article...


Document du lundi 23 février 2015
Article mis à jour le 19 mars 2015
par  P. Valas

Christian Dubuis-Santini et Patrick Valas, séminaire 2013-2015 : La Troisième Encore et encore !

Retour sur « La Troisième ». Intervention de Jacques Lacan à Rome le 1e novembre 1974

En réponse à...

Logo de J.P.M
samedi 21 février 2015 à 16h04 - par  J.P.M

Á messieurs Valas et Dubuis-Santini, Depuis le 15 septembre 2013, vous avez dit bien des choses, à propos de « La Troisième ! », et on serait bien en mal à vouloir toutes les retenir. C’est qu’en effet, elles s’y montrent si nombreuses à en avoir été déduites par vous du rapport de Lacan à ce texte, qu’on pourrait dire, que votre conviction du premier, se fonde chez vous sur l’attente, l’expectative qu’y soulève proprement le second. C’est ainsi que l’assurance que vous tenez de celle-là pourrait logiquement se dissiper et fondre comme neige au soleil, avec la levée, l’évaporation de celle-ci, et réciproquement pour ce qu’il en serait du rapport de ce texte à Lacan. Tous deux, et l’un et l’autre, devraient donc y rester dans l’indécision, voire dans l’indécidable, de ce qui pourrait en être lu. Plus encore, rien ne devrait venir à en nécessiter leur lecture, dans le cas, certes extravaguant, où vous seriez « non-psychanalyste ». D’où il en résulterait que vous ne pourriez pas en déduire, du rapport indiqué ci-dessus, que : « psychanalyste : vous l’êtes ».

Bien évidemment à tout cela il faudrait répliquer que toute cette « cogitation », de l’un et de l’autre, leur sera « imputée à faux », puisque seule la situation qui pourrait motiver celle-ci, et qui y serait celle de voir « du psychanalyste », n’est pas la vraie situation de ce rapport. Il s’agira donc de savoir si, cette situation, pour y être seulement supposée, son développement logique leur sera « imputée à tort ». Or, il n’en sera rien. Car dans cette supposition, dans cette hypothèse, ce serait le fait qu’aucun de ces deux là, ni Lacan ni ce texte, n’en aurait été, de l’un comme de l’autre, premièrement lu, qui vient donner à chacun de ceux qui les lisent, l’autorisation de les penser comme étant à lire, car toute hésitation en serait logiquement exclue, pour quiconque y verrait là deux éléments à lire, comme « non-psychanalystes ». Non seulement elle y serait, cette hésitation, logiquement exclue, mais elle y sera, aussi bien, exclue réellement par l’établissement de l’étape première de votre déduction. Car personne ne se trouvera, avec Lacan et avec ce texte, à lire tout à la fois, la présence « du psychanalyste » et celle de « l’être psychanalyste ». C’est ainsi qu’il ne sera question pour personne, que ce rapport, et quel qu’il puisse être, fasse sortir, quoique ce soit qui puisse être dit « lecture », pour la raison qui s’en déduit, précédemment.

Il y restera donc maintenant à en découvrir dans la seconde étape de votre déduction, comment cette objection va-t-elle y venir se représenter, encore et encore, plus fortement.

J.P.M


modération à priori

Ce forum est modéré à priori : votre contribution n'apparaîtra qu'après avoir été validée par un administrateur du site.

Un message, un commentaire ?
  • (Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.)

Lien hypertexte (optionnel)

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d'informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)

Qui êtes-vous ? (optionnel)