http://www.dailymotion.com/video/xl...
http://videos.tf1.fr/infos/2011/pou...
Jacques Leibowitch, POUR EN FINIR AVEC LE SIDA.
Le livre événement du Jacques Leibowitch Professeur Assistant Emérite Université Versailles Saint Quentin. Attaché Hôpital Raymond Poincaré, Garches, 92380. Mondialement reconnu pour ses travaux sur le Sida, J. Leibowitch (codécouvreur du virus HIV, praticien hospitalier, initiateur des trithérapies), nous annonce aujourd’hui, que l’on ne meurt plus du Sida. Que sous traitement on n’est plus contaminant. Que celui-ci est allégé à deux jours de prise des médicaments anti-HIV, et qu’ainsi il n’est plus invalidant. Personne ne peut ignorer le pas franchi aujourd’hui par ces travaux menés en équipe, et surtout pas les psychanalystes qui savent bien, comme le rappelait Lacan, que les maladies sexuellement transmissibles ont des effets sur la structure du désir. Sur le site, et en exclusivité, les annexes publiées hors livre, seront régulièrement mise à jour, par le Professeur Leibowitch.
Lettres :
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From : leibo
Subject : questions hors France
Date : Tue, 31 Jan 2012 12:12:44 +0100
Date : Samedi, Janvier 14, 2012 2:03 pm À : « jacques.leibowitch »
Bonjour Docteur, Tout d’abord je souhaitais vous presenter tous mes voeux pour cette nouvelle annee. … Comme nous en avions discute lors de notre rendez-vous en decembre dernier je prévois de rentrer en France a la fin du mois de fevrier début mars pour un autre bilan. Je me demandais si vous aviez pu recevoir la carte d’identite du virus et me donner un peu plus d’information a ce sujet. Je crois que quand nous nous etions vus le mois dernier vous etiez en attente de ces informations. J’ étais ensuite reparti de France. D’avance merci pour votre réponse. Cordialement, signé XX
From Jacques Leibowitch to XX > Date : Sat, 14 Jan 2012 15:40:03 +0100
Bonjour et bonne route pour 2012 la copieuse annoncée…La photographie génétique de votre virus décrit un virus de type « occidental » (clade B) de la classe de ceux qui ont fait l’épidémie en Amérique du nord et en europe de l’ouest, comme au Zaïre dans les premières années de l’épidémie…Votre contaminateur était donc partie au réseau européo-occidental des porteurs de VIH…
Oui les dates sont bonnes pour Garches, sauf changements de dernière heure … D’ici là portez vous bien et …protéger vos partenaires … Bien cordialement > Jacques Leibowitch
De : XX Envoyé : lundi 16 janvier 2012 03:52 À : jacques.leibowitch
Bonjour Docteur, Merci pour votre réponse. Bon, je vous l’avoue, connaitre la photographie du virus ne m’avance pas à grand chose, je le réalise maintenant…Sinon je vais bien, je fais beaucoup de sport et j’ai même arrêté de fumer. J’essaye de me vider la tête et de prendre soin de moi. J’ai hâte de rentrer pour ce deuxième bilan et vous revoir pour décider du protocole de traitement. Bien cordialement, XX
De : XX mardi 31 janvier 2012 06:27 À : jacques leibowitch
Bonjour docteur, J’ai déjà lu votre livre que j’avais acheté en sortant de l’hôpital. Pour un traducteur, j’ai pose la question a une personne de l’Ambassade de France qui s’occupe du secteur livre et édition. Je vous tiens au courant dès son retour. Je m’inquiète de voir des ganglions qui sont apparus derrière mon oreille droite. Leur taille ne diminue pas. J’ai un chat. Pensez-vous que cela puisse venir de sa presence / de ses griffures, etc ? Plus qu’un mois a tenir…A très bientôt signé XX
From Jacques Leibowitch to XX, mardi 31 janvier 12h10
Bonjour, Merci pour votre activisme…pour vos ganglions, il n’y a rien d’ inquiétant, c’est l’usage du virus, il s’installe à demeure dans les lymphocytes des ganglions du cou et derrière les oreilles, çà n’a aucune autre signification que d’être porteur de HIV séropositif, la différence tient à ce que le test de séropositivité est de nature symbolique, au-delà du réel, tandis que les ganglions qui « poussent » sont une forme « incarnée » = dans le corps, de la présence réelle du VIH ; le corps « vrai », çà « parle » autrement à nous autres, humains, « pris » que nous sommes dans les rets du langage, en tant qu’êtres-de-la-parole ou « PARLÊTREs » …A bientôt, sans haine ni crainte …Jacques Leibowitch

- comprendre la vie ou comprendre les maladies avec petit retoursur l’histoire de la recherche sur le SIDA en France

- annexe II Comment la course à la paternité pour la découverte du rétrovirus du SIDA contibua à fermer le ban sur la construction SIDA = lymphocytes TCD4 +en moins, etc
Nouvelles données comparatives.
Société - le 19 Octobre 2011
La chronique philo de Cynthia Fleury
Un Grenelle du sida ?
Mots clés : Sida,
C’était, il y a à peine quelques jours, l’association
de lutte contre le sida de Pierre Bergé dénonçait
les manières de faire de Robert Lebrun, responsable
des ressources humaines du Sidaction, et l’accusait d’avoir recueilli des informations personnelles sur les employés
de l’association. Dans ce fichier, selon le syndicat CFTC, des références à leur santé mentale et psychique,
l’ethnie supposée, l’état de grossesse, l’implication
dans les conflits salariaux. La Cnil, depuis, est saisie
et statuera sur la réalité ou non de ces délires totalitaires.
Au même moment, est publié l’ouvrage passionnant de Jacques Leibowitch, médecin et chercheur à l’hôpital Raymond-Poincaré, Pour en finir avec le sida (Plon, 2011), qui sera très certainement une autre forme de pavé dans
la mare. Car le médecin s’attaque à la définition même
du sida, en tant que syndrome d’immunodéficience acquise, et plus globalement à la conception du corps humain et de ses défenses. En somme, le virus combattrait et vaincrait les globules blancs, sortes de forces lymphocytaires défensives, censées protéger le château fort intérieur. L’effondrement des défenses immunitaires serait-il la seule clé de lecture du sida ? En fait, souligne l’auteur, il s’agirait plutôt d’une « redistribution bifurcative des ressources internes », comme s’il existait une forme de « re-routage métabolique profond ». D’ailleurs, l’immunodéficience cale devant l’exemple des grands singes d’Afrique, infectés massivement par des virus simiens proches du VIH (lentirétrovirus SIV), sans que
se développe chez eux le moindre symptôme de sida.
Derrière cela, une vision affronte une autre.
Celle de l’organisme comme « cité des hommes »,
avec ses châteaux forts et ses ennemis, et celle, défendue par Sonigo et Leibowitch, plus écosystémique, présentant le corps comme une forêt, avec ses bosquets (organes), ses éléments (animalcules cellulaires),
ses minéraux, ses flux de matières organiques distribuées en tant que chaînes alimentaires autour desquelles l’écosystème et ses organes s’organisent.
Est-ce là une affaire de chapelle ? Loin de là.
L’enjeu est simplement, et fondamentalement,
le bien-être des malades, et surtout de rappeler cette conquête essentielle que les séropositifs sous traitement bien conduit ne transmettent plus le virus, même lors
de rapports sexuels non protégés. Et ce demain, mais,
si nous le désirons, dès aujourd’hui, en assumant
un protocole allégé, où le traitement serait réduit
à une prise par semaine. C’est la vie des malades
du sida et de leurs proches qui bascule. C’est aussi
la fin de la culpabilité sur eux. Le temps des traitements de suite, discontinus, en cycles courts, s’annonce.
C’est un nouvel acte de la stratégie médicale
et de recherche qu’il faut déployer. On s’entend déjà
sur l’externalisation du dépistage précoce en dehors
de la consultation médicale. On s’entend, mais sur
le terrain, cela tarde. Commencer tôt un traitement avec des antirétroviraux élimine quasiment le risque d’infecter, et permet de vivre et d’enfanter dans la joie à nouveau. Enfin, l’appel de Leibowitch, à tous, pour lancer Icarre (intermittents, en cycles courts, les anti-rétroviraux restent efficaces). Icarre, ce n’est pas sept jours
de traitement non-stop, c’est d’abord quatre prises,
puis bientôt Icarre 2, deux prises, et qui sait, un jour, une prise par semaine. Les traitements indéfiniment délivrés, lourds comme le péché originel, ont fait leur temps.
Cynthia Fleury
----- Message d’origine -----
De : Cynthia Fleury
Date : Vendredi, Octobre 21, 2011 10:17 pm
Objet :
À : ’leibo’
http://www.humanite.fr/societe/un-g...
Le 20/02/2012 :
Le projet ICCARRE
Intermittents, en Cycles Courts, les Anti Rétroviraux Restent Efficaces
Jacques Leibowitch et Collaborateurs, Hôpital Raymond Poincaré
Garches le 14 février 2012
I. La réalité d’ICCARRE d’après ses observations fondatrices
(Résumé soumis à la conférence internationale CROI, mars 2012, Seattle, EU)
Soixante treize patients HIV+, traités à Garches par diverses combinaisons anti rétrovirales prises 7 jours puis 5 jours par semaine depuis au moins six mois (Leibowitch et al, FASEB Journal, janvier 2010), ont interrompu leurs médications trois jours consécutifs par semaine, au fil de 6300 (moyenne 66, maximum 358) semaines de traitement intermittent ; 62 des 73 patients ont ensuite réduit à 3 jours de prises (4 jours off) sur 3657 cycles hebdomadaires intermittents (moyenne 52, maximum 186 semaines) ; 44 patients ont restreint leurs prises à 2 jours consécutifs (5 jours off) sur 1622 cycles (moyenne 36, maximum 113 semaines) ; et 12 n’auront pris leurs médications qu’un seul jour par semaine (6 jours off) pendant 496 cycles (moyenne 41, maximum 88 semaines).
Dix patients ont vu leur virus échapper au contrôle antiviral : aucun sous 4 jours de traitement par semaine ; 6 sous trois jours / semaine ; 3 sous deux jours ; 1 sous une prise hebdomadaire. Un inhibiteur d’intégrase en remplacement d’un inhibiteur de protéase explique l’échappement chez 3 de 3 patients traités ; 2 patients avaient archivés des virus résistants d’avant le traitement intermittent ; 2 prenaient une moitié ou un tiers de dose quotidienne recommandée en moins ; 1 prenait une poudre intestinale interférant avec l’absorption des graisses ; 1 autre avait cessé de prendre régulièrement une trithérapie longtemps efficace à 3jours/semaine. Chez les 10 patients en échec, un réajustement rapide de la combinaison antivirale aura permis de reprendre le contrôle sur le virus.
Les marqueurs d’activation lymphocytaire, de même que les taux d’ADN HIV - analysés sur des spécimens séquentiels congelés de cellules du sang de 20 patients - n’ont pas montré d’augmentation en rapport avec l’allègement du traitement.
II. Les bienfaits d’ICCARRE : JUSTE POSOLOGIE contre SUR MEDICATION
II A. Bénéfices physiologiques : les 73 patients de Garches –près de 70 % des patients HIV+ suivis par le signataire de ce rapport - totalisent 255 années cumulées sous traitement. La somme des traitements non pris - par rapport aux 7 jours de prise hebdomadaire réglementaire – vaut « soustraction pharmaceutique » de 114 années cumulées sans médication. Le corps physiologique des patients devrait faire son profit de l’épargne.
II B. Bienfaits psychologiques : foi de 73 patients, les week-ends prolongés voire très prolongés sans traitement lèvent la « pression » sur le preneur d’antiviraux et le sentiment de libération fin de semaine est 73 fois attesté chez tous nos patients.
II C . Bénéfices pharmaco économiques : le coût moyen d’une tri ou quadrithérapie anti VIH effective est de 12 000 euros par an et par personne en pays solvables ; à ce prix, les seuls 73 patients de Garches ont « rendu » à la solidarité nationale quelques 1,4 millions d’euros de dépenses économisées. Sur 10 années de traitement, la réduction de 40 à 75 % des dépenses de médicaments pour 80 000 preneurs d’anti VIH en France produirait un non déboursé de quelques 3 000 à 6 000 millions d’euros dans les caisses de l’assurance maladie.
II D. Bénéfices épidémiologiques : le maintien sans discontinuité d’un couvercle antirétroviral efficace donne à la personne HIV+ sous traitement le droit jurisprudentiel aux relations intimes non protégées. L’autorisation vaut pour les patients sous traitement intermittent effectif. La perspective de l’intermittence médicamenteuse devrait profiter à l’attractivité du traitement anti VIH, notamment chez les porteurs de VIH sans symptôme pressant de leur infection. ICCARRE pourrait ainsi contribuer pour une part à la campagne « Pour En Finir Avec Le SIDA… » grâce à l’abolition de la transmission du VIH entre partenaires intimes sous ICCARRE, moins dissuasif sinon attractif…
III. ICCARRE, rupture et innovations dans l’infection HIV-1 et son traitement
IIIA. Préjugés convenus battus par l’invention ICCARRE
IIIA1. Le dogme qui prévaut attend du traitement antiviral de réparer au mieux les dommages infligés au système immunitaire –incarnés chez le patient par l’abrasion de la population lymphoïde TCD4+, une abrasion qui accompagne généralement le cours défavorable d’une infection à ces lentirétrovirus. Le traitement antiviral, dans la mesure où il interrompt l’activité de reproduction-propagation du VIH, permet d’espérer le retour chez le patient des ≥ 500 lymphocytes TCD4+ /µL de sang, une valeur posée comme Graal thérapeutique par les tenants du paradigme dominant.
IIIA2 . Prenant acte de ce que qualité et hauteur des réparations lymphoïdes tiennent non au traitement antirétroviral lui-même - dès lors qu’est atteint et maintenu l’objectif HIV sous le boisseau – mais à l’histoire pathologique précédant la mise en route du traitement, ICCARRE détourne son attention de ce qu’il advient des forêts lymphoïdes pour porter sa créativité sur l’objectif virologique optimal. Ce réajustement de visée et de tir se justifie de la place principale de l’inflammation qui accompagne variablement la reproduction du VIH. Car c’est un fait désormais acquis : l’inflammation péri-VIH se présente comme LA force nocive principale dans l’ensemble des processus qui pousse l’organisme infecté par ces lentivirus au SIDA-maladie.
IIIA3. La combinatoire médicamenteuse utile au projet ICCARRE met au jour et en avant :a) un couple d’antiviraux réputé interdit dans les recommandations usuelles (videx viread) ; b) des combinaisons de 4 antiviraux usuels dont la réunion par ICCARRE dans une formulation 3 (NRTI) + 1 (NNRTI) est proprement novatrice.
IIIB. Innovation physio-épistémologique
IIIB1 . La vague inflammatoire péri-VIH se retire des tissus lymphoïdes dès les premiers mois d’une attaque anti rétrovirale combinée ajustée (Autran, Leibowitch et al , Science 1997). Les conditions bio-physiologiques régnant dans le tissu lymphoïde du patient dont le virus est sous le boisseau des anti rétroviraux depuis 6 mois diffèrent radicalement de ce qu’il en est avant traitement, nettement moins favorables alors aux activités de reproduction-propagation du VIH. D’où la possibilité même d’ICCARRE dans la phase dite par nous traitement d’entretien .
IIIB2 . Dans le traitement de l’infection HIV, la notion de traitement d’entretien , séparé de la phase d’attaque initiale, trouve avec ICCARRE sa référence incarnée chez le patient. De fait, l’ intermittence médicamenteuse ne peut survenir effectivement qu’après 6 à 12 mois de bombardements ininterrompus de l’attaque antivirale combinée initiale.
IV. Le projet ICCARRE, invention brevetée FRANCE en recherche de partenaires institutionnels et industriels pour son déploiement
IV A. Les innovations ICCARRE sont la propriété brevetée de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris et des Universités - les deux employeurs de l’inventeur au moment de leur production Les brevets décrivent des modifications innovantes des modalités de prescriptions de ces médicaments et de leur combinatoire (cf., 2 pièces annexes). La pharmacie industrielle française n’a pas (encore eu) de droit d’auteur sur la fabrication ou la distribution d’aucune médication anti VIH. Notre intention prosélyte aura d’autant plus de chance de réussir son déploiement que si celui-ci s’appuie sur une visibilité institutionnelle et sociétale à la hauteur des enjeux. La participation financière et communicante de notre université, propriétaire des brevets, ne serait pas de moindre apport.
IV B. ICCARRE, une révolution pacifique à exporter, propager, répandre. Ces inventions ne demandent qu’à être développés et exploités en France et ailleurs, au registre de l’allégement thérapeutique et des améliorations physiologiques et pharmaco-économiques que ces allègements apportent.
En Conclusion, réduire le traitement antiviral d’entretien d’un facteur 40 à 75 %, sous combinaisons antivirales conventionnelles (triples) ou innovantes (quadruples), apparaît possible et désirable. Pour satisfaire à la déontologie et à l’éthique (médicales et pharmaceutiques), il faut maintenant lancer les essais cliniques prospectifs de desseins convenables pour décider en science si les 7 jours de traitement d’entretien par semaine actuellement recommandés portent ou non sur le versant de la sur médication réductible.
De : François Berdougo [mailto:berdougo trt-5.org] « Alexandre Bergamini, auteur de Sang Damné, éditions du Seuil, Paris, novembre 2011 »
Envoyé : samedi 18 février 2012 20:05
À : Jacques Leibowitch
Objet : Fwd : [trt-5_l] FW : traitements de maintenance anti VIH intermittents en cycles courts : pour info
Mais j’ai pas reçu ça moi, je suis jaloux ?! :-)
A bientôt,
François Berdougo
(& Yann Mazens)
Coordination TRT-5
Tour Essor, 14 rue Scandicci, 93508 Pantin Cedex
T. 01 41 83 46 11 / 06 46 10 09 45_ F. 01 41 83 46 89_ E-mail : berdougo trt-5.org / coordination trt-5.org
www.trt-5.org
P Ai-je vraiment besoin d’imprimer ce mail ?
Le 20 févr. 2012 à 11:14, leibo a écrit :
Je vous l’envoie dès que …vous aurez posté la réponse des ICCARRE aux questions du TRT-5 sur le site où j’ai pu retrouver les dites questions ?
I*TRT-5 : « La possibilité de traitements « intermittents » ou « interrompus » ne figure plus à l’agenda de la recherche ou de la prise en charge du VIH depuis l’échec de plusieurs essais thérapeutiques qui visaient à évaluer de telles stratégies. »
ICCARRE :
1) Des traitements intermittents figurent en clair dans les compte-rendus de la science médicale la plus officielle avec les traitements en cycles courts de 5 jours (2 jour off) démontrés comme aussi efficaces contre le VIH des patients en traitement de suite que les prises continues (essai FOTO ; essai NIH-NIAID NCT00339456 Ouganda - publiés-validés, le dernier en avril 2010).
2) Comparer le projet ICCARRE aux protocoles dans lesquels les antiviraux sont durablement interrompus revient à assimiler une méchante poire à une belle banane : dans les (méchants) essais Windows ou SMART ou STACCATO, traitements Intermittents ou interrompus désigne des arrêts d’antiviraux suffisamment prolongés pour laisser aux VIH le temps de revenir chez les patients aux niveaux de leur reproduction d’avant traitement … ICCARRE-la-belle fait tout le contraire puisqu’il y est interdit d’ interrompre l’efficacité antivirale continue du traitement précédent ; ce point de non retour viral est spécifié objectif principal , et le retour d’activité du VIH signe la sortie de la stratégie intermittente pour cause d’échec…Poire ou banane ?
II*TRT-5 : « Il apparaît cependant que (ces thérapeutiques intermittentes) pourraient revêtir un intérêt pour les personnes, pour les raisons que vous développez dans le protocole de l’essai, parmi lesquelles une moindre lourdeur dans la vie quotidienne et une meilleure tolérance à long terme ».
ICCARRE :
1) la première et toute principale motivation de la stratégie intermittente ne vise pas d’abord le « confort du patient » ; elle doit répondre avant toute chose à un impératif déontologique : médecins et pharmaciens (industriels inclus) n’ont droit de prescrire et de recommander que LA JUSTE POSOLOGIE, celle nécessaire et suffisante pour atteindre l’objectif du prescripteur = maintenir sous le tapis le VIH du patient …Primum non nocere, SED, secundum non exaggerare !
2) ICCARRE devra montrer que moins de pilules c’est virologiquement aussi bien ; et si ce pharma en moins est bien, alors c’est sans doute mieux (pour les preneurs de la dite pharma) ; améliorer le « confort » des patients sous médications anti VIH au long cours vient « naturellement » en second, comm le prédit notre logo-antienne : si moins c’est bien, c’est mieux …La contradiction principale (potentielle) dans ICCARRE est pharmaco-virologique ; la tension pharmaco-subjective est secondaire. Cette hiérarchisation sarko-maoïste s’applique encore à la question-réponse ci-après.
III*TRT-5 : « Mesure de la qualité de vie pendant l’essai
… pouvoir différencier, au terme de l’essai, les mesures de la qualité de vie en fonction des combinaisons antirétrovirales prises par les participants…
adéquation à la vie des personnes… que l’essai permette d’évaluer la perception de cette stratégie (intermittente) par les participants… mettre en place auprès des personnes intéressées par l’essai, avant l’inclusion, un recueil de données sur ces aspects, notamment sur leurs motivations pour adhérer à une telle stratégie et leur perception des changements qu’elle pourrait induire »….
ICCARRE : nonobstant l’intérêt expresse légitime du TRT-5 pour les motivations, l’adhésion, le « bien-être subjectif » de celles et ceux qui se seraient portés volontaires pour notre essai, il faut redire ici l’objectif-motivation principale d’ICCARRE : affirmer - ou infirmer en science mesurante - que 4 jours de traitements anti VIH font virologiquement aussi bien que 7. La question posée est d’abord bio-¬physiologique ; que la stratégie intermittente échoue à cet endroit, et bien ou mal vécue, son affaire sera réglée ! Si au contraire, elle prévalait – comme le laisse prévoir nos 70 de Garches sans aucun échec - et la stratégie 4 jours sur 7 devra être enregistrée, recommandée, implémentée, expliquée de bonnes façons, pour ménager l’adhésion et le bien-ressenti des patients vis-à-vis de ce qui se proposera réglementairement comme un « progrès thérapeutique » indiscutable. Car il s’agit d’ antiviraux et non d’homéopathie, et l’on ne voit pas le prescripteur ordonner encore et toujours 7 jours de traitement lourd par semaine, au seul registre du « confort » des patients.
IV* TRT-5 : « Nous sommes particulièrement attachés à ce que l’essai permette d’identifier avec précision les personnes éligibles à sa stratégie. Pour ce faire, les facteurs de réussite et/ou d’échec de cette stratégie doivent être clairement explicités… »
ICCARRE : explicitons…
1) dans les traitements intermittents courts publiés au FASEB Journal de janvier 2010, aucun des 48 patients sous 4 jours d’antiviraux par semaine n’a connu d’échappement de virus, résultats confirmés - juillet 2011 – et élargis à 70 patients. L’objet de l’essai ICCARRE-1 est de caler pour le droit réglementaire cette intermittence là, et d’en généraliser si possible le trait aux trithérapies standards désignées dans l’essai. Faute d’échec, on ne saurait mettre en balance « facteurs de réussite / facteurs d’échecs ».
2) la stratégie intermittente courte n’a montré d’échecs virologiques que sous 3 jours ou 2 jours ou 1 jour de traitement hebdomadaire. Pour ne parler que des trithérapies standard à l’exclusion de toutes autres – les patients admis dans l’essai ICCARRE 1 n’auront de choix que prendre parmi ces standards là - nous avons repéré dans les semaines ou mois précédant l’échappement virologique les éléments suivants : a) un patient était en flagrant état de « pilules buissonières aigües » prolongé ; b) 2 fois les posologies quotidiennes (efavirenz ou lopinavir) étaient diminuées d’un tiers ou d’un demi ; c) 3 patients avaient des antécédents - parfois lointains voire très lointains - de virus résistants à l’une ou plusieurs des drogues entrant dans la composition de la trithérapie intermittente en échec.
Ces repères nous ont servi d’accroches inférieures de sécurité pour restreindre l’éligibilité dans ICCARRE : sont exclus les patients correspondants à deux des situations d’échecs sous 3 jours ou 2 jours. Et pour la réassurance du lecteur-preneur de traitement court, on fera valoir dans l’information au patient combien la stratégie 4 jours sur 7 se présente comme « safe » puisque des posologies médicamenteuses quotidiennes improprement diminuées, ou l’existence de virus résistants sous-jacents n’ont pas donné lieu à échec dans les traitements courts (4 jours/semaine), et seulement dans leur version ultra-courte (3 jours ou 2 jours/semaine).
V* TRT-5 : « Mesure de l’observance… que l’observance à la stratégie fasse l’objet d’une attention particulière. »
ICCARRE : nous sommes convaincus de devoir nous tenir au plus près du comptage des médicaments effectivement pris par les patients pour avancer notre pion : que 4 jours d’ARV ont un effet antiviral aussi puissant que 7. On peut formaliser l’anticipation de non-compliance des patients en 2 versants :
a) les patients du groupe « traitement court » prennent leurs médocs tous les jours …Si cette tricherie était avérée, l’essai ne saurait rien démontrer. Pour nous prémunir de cet avatar, nous recouperons les déclarations individuelles du patient –recueillies au moyen du questionnaire ANRS adhoc – par les dosages plasmatiques des antiviraux - sachant que les anti-protéases ne sont plus dosables dans le plasma après 3 jours d’arrêt, à la différence des NNRTIs ;
b) les patients du groupe traitement long prennent leurs médocs 4 jours sur 7 , disent ces dosages ; si les résultats virologiques sont conformes aux anticipations des méthodologistes et de leurs méta-analyses des résultats publiés, la non infériorité du bras court sera peu contestable ; si le contrôle du virus dans les deux bras est indistinctement médiocre, eu égards aux anticipations inscrites dans le protocole, la non-infériorité du bras court sur le bras long ne pourra pas non plus être contestée (cf, essai 2NN dont les résultats boudins dans les deux bras principaux ont été enregistrés comme « non différents »).
VI* TRT-5 : Observance …Il nous semble essentiel de documenter non seulement les dimensions « quantitatives » de l’observance, mais aussi le processus selon lequel les personnes élaboreront leurs stratégies dans un régime de prise alternée « jours off / jours on ».
ICCARRE :
Dans la vraie vie, nos patients en traitements courts ont parfois choisi leurs jours de non prises médicamenteuses, selon leurs disponibilités le jour du contrôle virologique – fait dans les heures qui précèdent la reprise du traitement hebdomadaire.
L’essai ICCARRE 1, premier de son genre, n’est pas destiné à reproduire le vrai de la vie du porteur de VIH sous traitement. Pour des raisons d’organisation du suivi biologique, les jours de non prise seront restreints à vendredi-samedi-dimanche, ou à samedi-dimanche-lundi, les jours de contrôle virologique et de reprise des ARV calés aux lundis ou aux mardis.
VI* TRT-5 : « La stratégie évaluée dans ICCARRE recèle des perspectives médico-économiques… étude coût-efficacité permettant d’évaluer l’impact de la stratégie sur les coûts de prise en charge…
ICCARRE :
1) la stratégie « traitements de suite intermittents », si elle était enregistrée réglementairement, vaudrait son pesant d’allègement médico-pharmaceutique : 4 jours de traitement par semaine font 40 % d’exposition médicamenteuse en moins ; sur 10 années de traitement ils feront l’équivalent de 4 années de rémission pharmaceutique complète, = tout çà de chimiothérapie en moins pour le corps-écosystème du patient ;
2) la déflation pharmaco-économique - ici et maintenant, puis là bas, plus tard – sera phénoménale : au prix moyen de 12 000 euros la trithérapie standard individuelle, la facture médicamenteuse présentée par des patients de la cohorte Raymond Poincaré a été réduite de 1,3 millions d’euros - pour seulement 70 patients ;
3) que 80 % de 100 000 patients soient sous trithérapie 4 jours sur 7, et le chapitre « médicaments anti VIH » des comptes annuels de la solidarité nationale seraient crédités de quelques 300 millions d’euros.
4) 4 jours d’antiviraux par semaine pour 1, 500 000 preneurs d’antiviraux dans le monde « solvable », et la réduction cumulée des dépenses atteindrait 72 milliards de dollars sur 10 années d’exercice, 140 milliards sur 20 ans …
5) 40 % de réduction des antiviraux en pays émergeant, (300 euros annuels par personne) seraient toujours çà de médicaments non pris - et proportionnellement autant de dépenses non engagées.
VII* TRT-5 : Analyse des résultats : force de la preuve et perspectives post-ICCARRE…nous nous interrogeons sur la puissance statistique de l’essai, dont nous pensons qu’il doit permettre de produire des données dont la robustesse ne sera pas remise en cause…
ICCARRE
Jean Christophe Thalabard, notre expert méthodologiste, est docteur en médecine, professeur d’endocrinologie, chef de service, enseignant d’épistémologie à Paris-Diderot, ancien polytechnicien. C’est un expert reconnu es mathématiques et statistiques en matière de méthodologie des essais, il a répondu aux divers arguments d’autres spécialistes du sujet concernant la puissance statistique de l’essai. Qui voudrait être plus royalistes que le roi ? Cela étant méthodologiquement dit et affirmé, la puissance politique de démonstration-conviction des résultats d’ICCARRE vis-à-vis des positions agnostiques dominantes ne souffrirait sans doute pas d’un doublement des effectifs de patients recrutés dans l’essai. Que le TRT-5 et ses alliés veuillent bien se charger du soin de mobiliser les forces vives qu’il y faudrait - recrutement des patients,, financement de l’opération …- et l’équipe animatrice d’ICCARRE se ferait une (bonne) raison de la nouvelle donne !
VIII* TRT-5
« l’un des objectifs actuels du traitement antirétroviral est de
maintenir ou d’atteindre un niveau de CD4 supérieur à 500/mm3…
ICCARRE
1) certains leaders d’opinion « rêvent » de CD4 à 500 sous ARV pour leurs patient ; la réalité de terrain est à distance de ce graal : 1 an, 5 ans, 10 ans suivant l’instauration des ARVs les plus puissants, avoir encore des lymphocytes TCD4+ loin des 500, c’est le lot de près de 50 % des patients ici. Et si le traitement a atteint et maintenu un contrôle maximum sur la reproduction du VIH – seul objectif incontesté des ARV - pour ses « patients à CD4 non reconstitués », le prescripteur n’est plus tenu de s’arracher la plume pour les soumettre aux forçages de TCD4+ par IL-2 – ou demain IL 7 ;
2) si la stratification des personnes sous traitement sur leur CD4 tend à montrer moins d’incidents de vie chez les personnes à plus de 500 CD4, la remontée des CD4 sous traitement au-delà de 200 n’a pas de valeur indicative ;
3) voir remonter les TCD4 d’au moins tant n’est pas que l’on sache une condition sine qua non à l’enregistrement d’un traitement antiviral ;
4) hors le marketing maison-pharma, aucune combinaison ARV ne porte en étiquette réglementaire la mention : donne lieu à plus de CD4 que la combinaison voisine ;
5) Non, le « désir » de tenir les TCD4+ des patients au dessus de 500 sous traitement ne peut influencer le choix du prescripteur en faveur de tel ARV que subjectivement. Rappelons que le seul objectif universel des ARVS est d’arrêter autant qu’il est possible, puis de maintenir sous le tapis la reproduction du VIH.
IX* TRT-5
…l’essai ICCARRE devant apporter la preuve de concept de l’efficacité d’une stratégie d’allègement de traitement « 4 jours sur 7 »,
ICCARRE
L’efficacité sera jugée sur le seul contrôle virologique ; qu’il soit optimal, et la remontée des TCD4 sera ce qu’elle sera - en relation à des variables tout à fait indépendantes du contrôle viral optimal, comme l’ancienneté de l’infection, ou la lenteur de diminution des TCD4 avant traitement.
X* TRT-5
il est important d’assurer la plus grande sécurité aux participants à l’essai et, par conséquent, de n’y inclure que des personnes pour lesquelles le risque…sera minimisé, compte tenu de l’état de leur système immunitaire… ( inclusion des patients à 200 CD4 ou plus indépendamment du nadir) .
L’extinction de la réplication du VIH sous combinaisons ARV optimales ne peut anticiper des effets pro TCD4+ de ces combinaisons, et nous n’avons pas connaissance d’abaque, d’algorithme, de martingale, ou de gris-gris capable d’anticiper de ce qu’il adviendra des CD4 sous traitement efficace, selon qu’ils étaient inférieurs ou supérieurs à 350 TCD4+ avant traitement. Dans la réparation TCD4+ interviennent des paramètres aussi variés que l’ancienneté de l’infection, la sévérité de l’inflammation péri VIH avant traitement, les phénomènes de désequestration-déactivation lymphocytaires, la fibrose et ses degrés, et les mutilations infligées au tissu lymphoïde, les capacités résiduelles de la néo-lymphogénèse, toutes variables passées ou découplées d’une réplication VIH maintenue sous le tapis. L’expérience menée à Garches (n’a) pas permis d’identifier de facteurs de risque spécifiques aux personnes dont le taux de CD4 est inférieur à 350/mm3…dit le TRT-5…mais s’agissant d’impact virologique, le préalable « facteurs de risque spécifiques aux personnes dont le taux de CD4 est inférieur à 350/mm3 » n’a pas de dimension scientifique réelle.
Sécurité des participants …n’y inclure que des personnes pour lesquelles le risque lié à la participation à l’essai sera minimisé, compte tenu de l’état de leur système immunitaire…
Le risque de la stratégie intermittente est virologique : échappement du VIH, et émergence de virus résistants aux médicaments de la combinaison. Cette éventualité péjorative est encadrée de contrôles virologiques serrés – à quoi s’ajoutent des critères spécialement sensibles pour la sortie du patient de l’essai. La préoccupation sécuritaire princeps de l’essai exclut de fait les patients dont le VIH dominant 1) est résistant à l’une au moins des 3 drogues de la combinaison, à l’entrée dans l’essai ; 2) est résistant à d’autres drogues antivirales au point où il n’y aurait pas d’alternative médicamenteuse triplement optimale en cas d’échappement virologique. La stratégie intermittente ne saurait mettre en cause la sécurité immunitaire des patients, vu les brancards qui enserrent la permanence du succès virologique dans l’essai. Quant à l’état « immunitaire » - référencé à plus de 200 TCD4+ pour entrer dans l’essai – il ne peut obérer le projet virologique.
…Expliquer le fait que le nadir de CD4 ne figure pas dans les critères d’inclusion.
ICCARRE
1) la moitié des patients de la cohorte Raymond Poincaré (36 sur 70) avaient eu au moins une fois > 200 TCD4 ; un quart (15 sur 70) avaient eu au moins une fois >100 TCD4 par microlitre, sans conséquence sur l’efficacité antivirale optimale du traitement raccourci.
2) un nadir même ancien de TCD4 à moins de 200 ou même de 100 - dans l’histoire d’un patient dont les TCD4 seront à l’entrée dans l’essai déjà remontés à plus de 200 - pourrait annoncer une récupération lymphocytaire lente et partielle. Mais le succès virologique de la stratégie s’il en était n’en serait pas autrement affecté.
De : François Berdougo [mailto:berdougo trt-5.org] Alexandre Bergamini, auteur de Sang Damné, éditions du Seuil, Paris, mars 2011.
Envoyé : lundi 20 février 2012 14:02
À : leibo
Cc : Renaud Persiaux
Objet : Re : [trt-5_l] FW : traitements de maintenance anti VIH intermittents en cycles courts : pour info
Ah ah je vois je vois :-) C’est bien que vous ouvriez le sujet, car TRT-5 aimerait bien mettre vos réponses en ligne, sauf qu’en l’état de rédaction du document, il estime que ce n’est pas possible. Il souhaiterait donc, si cela vous est possible, que vous nous fassiez parvenir une version plus « publiable » de ces réponses.
Cela vous semble-t-il possible ?
Bien à vous,
François Berdougo
(& Yann Mazens)
Coordination TRT-5
Tour Essor, 14 rue Scandicci, 93508 Pantin Cedex
T. 01 41 83 46 11 / 06 46 10 09 45_ F. 01 41 83 46 89_ E-mail : berdougo trt-5.org / coordination trt-5.org
www.trt-5.org
P Ai-je vraiment besoin d’imprimer ce mail ?
De : leibo [mailto:jacques.leibowitch rpc.aphp.fr]
Envoyé : lundi 20 février 2012 16:38
À : ’François Berdougo’ ; Renaud PERSIAUX ; Yann MAZENS ; Bruno Spire ; bspire aides.org
Cc : Dominique Mathez ; ’DE TRUCHIS Pierre’ ; Jean-Claude Melchior ; Damien Le Dû ; c.perronne ; ’ameisen.jc gmail.com’ ; Didier Sicard
Objet : traitements de maintenance anti VIH intermittents en cycles courts
Physicians have a responsibility to practice effective and efficient health care and to use health care resources responsibly. Parsimonious care that utilizes the most efficient means to effectively diagnose a condition and treat a patient respects the need to use resources wisely and to help ensure that resources are equitably available. American College of Physicians Ethics Manual : Sixth Edition, 2012 .“New ethics guidelines from the American College of Physicians (ACP) calling for physicians to practice “parsimonious care” by PF Neumann, What we talk about when we speak of health care costs, New England Journal of Medicine, 15 février 2012…”.
Cher François Berdougo, merci de mettre en ligne, telles quelles, nos réponses aux questions du TRT-5 concernant ICCARRE, des réponses sincères et argumentées, avec un soin didactique tout particulier. Des commentaires et « coupures, sil devait en être, seraient naturellement les vôtres- je veux dire TRT-5 !
Voici par ailleurs le document-rapport auquel vous « aspiriez » - vous le connaissez déjà : il résume - sobrement - le projet ICCARRE, dans ses réalités et ses « beautés » annoncées. Il s’agit il est vrai de Bien-Commun-Global, au sens le plus Common Wealth , « hors réseaux », SIDA ou quoi. Car « Si Moins de Médecines antivirales, c’est Bien », ne serait-ce pas Mieux ? A qui profiterait la sur-médication si c’était de çà dont s’agite la tendance co-labo dominante ? Et pourquoi ne pas faire de notre document-rapport une nouveauté-primeure pour votre site, entourée de vos commentaires affûtés, appelant les bloggeurs à se prononcer en meilleures connaissances de NOS comme de VOS causes ?
Salut et Cordialités Jacques Leibowitch
De : XX Envoyé : mardi 24 janvier 2012 15:21 À : leibowitch jacques …Bonjour Docteur j’ai fait le 17 janvier 2012 des nouvelles analyses. Vous avez du les reçevoir, j’espère. Rien à signaler donc. Charge virale toujours indétectable à moins 20 copies…Une question : pourrait-on faire des analyses et sonder afin de voir à quel niveau on verrait le virus apparaître ? Garder une analyse à moins 20 copies pour s’assurer de l’indetectabilité et une autre expérimentale ? à 3 log, 4 log, 5 log, 6 log sur plusieurs mois ? Cela m’intéresserait. Comment avance (l’essai clinique) ICCARRE ? Avez vous vu des patients venir vers vous après le livre ? ( un autre livre est sorti, (celui que nous aurions du faire !) entre Lestrade et Pialoux …en avez vous connaissance ?) Amicalement, XX
Le 24 janvier 2012 17:49, leibo Bonjour Monsieur XX,…non je n’ai pas reçu le dosage mais je vous fais confiance et vous congratule : comme attendu au 3e mois encore toujours indétectable
…Encore un dosage mi février et on lève la pression à une virémie toutes les 8-10 semaines pour les 12 mois à venir …Et entre temps une (évaluation) « complète » à Garches alors pour CD4 et le toutim inflammatoire 6 mois après le dernier palier … « Une question : pourrait-on faire des analyses et sonder afin de voir à quel niveau on verrait le virus apparaître ?… » Là j’ai pas compris ! Vous voulez revoir le virus dans votre sang à 10 puissance 3, ou 4 ou 5 ou 6 copies, off antiviraux ? je vous donne le résultat d’avance : la virémie sera là où elle était avant de commencer votre premier traitement autrefois …Mais ai-je bien compris ? La « manip » innovante pour 2013 et suivantes serait de sonder …la profondeur réelle de la sur-médication actuelle : deux jours par semaine sous Quadrivikx, c’est déjà, assurément je crois, trop…mais 1 jour semaine c’est risqué, quand même (un patient sur douze en échappement de virus)…La poire entre les deux : 2 jours sur dix jours, puis sur douze, puis sur 14…Deux jours une semaine sur deux, je prendrais bien le pari, mais …ON NE LE FAIT PAS ENCORE … !
En attendant, ICCARRE patine sec …avec Bruno Spire et le TRT-5 mobilisés comme un seul homme (avec des divergences internes) autour de l’aventure (de l’essai IPERGAY voior sur le réseau) – avec Delfraissy, Molina et le Pialoux qui fait le partisan chattemine d’ICCARRE… Leur essai IPERGAY est une folie dangereuse qq part à cause de : 4 jours de traitement par exposition - au lieu des 3 semaines recommandées pour les accidents de capote ; une bithérapie au lieu de tri thérapie ; une protection sur moins de dix singes…et surtout ce PLACEBO dont on n’imagine pas le texte qui l’accompagne, en direction des hardeurs invétérés qui devront y aller franco de culs-nus sous peine de ne rien démontrer en faveur des médocs…Ils ont trouvé 1 millions d’euros ANRS pour faire çà, et escompte la taper de 12 millions au total…Iccarre reste à quai derrière, et là, j’ai engueulé Spire sur ses illusions quant à la recevabilité du « confort » des 7 jours semaines actuels…comme si le « confort » si même il en était autorisait le prescripteur à écrire 7 jours plutôt que 4 parce que çà « plairait » au prescrit … Faudra-t-il que l’un ou l’une (journaliste) fasse un sujet sur le docteur-passeur, Moise Colombo, abattant les veaux d’or et fustigeant la sur-médication : Radio, télé, vidéo, blog, face book twitter, magazine papier, LA SUR MEDICATION EN ACCUSATION dans le style J’accuse …A moi de porter le message des patients de Garches : si nous sommes 44 aujourd’hui à prendre deux jours semaine tandis que les autres qui nous ressemblent sont à 7 sur 7, A QUI PROFITE LEUR SUR MEDICATION ? Nous vaincrons, mais pas encore ! A l’aide !
De : XX Envoyé : jeudi 16 février 2012 À : leibo …Bonjour Docteur, j’ai fait ce mardi 14 février, un check point total. Vous devriez tout reçevoir bientôt j’espère. À la question : pourrait-on faire des analyses et sonder afin de voir à quel niveau on (re)verrait le virus apparaître ? Sous traitement bien entendu ! Il ne s’agit pas d’arrêter les deux jours par semaine, mais de voir à quel niveau de souche le virus se montrerait. À force de ne plus le voir, il devient invisible, donc inexistant. Pourquoi ne va t on pas plus loin dans les souches ? On reste à - 20…depuis dix ans. Prochaine étape, je serais d’accord si les résultats sont bons d’aller voir à deux jours sur dix jours…pendant six mois ? Puis deux jours sur 14 ?…À propos d’ICCARRE j’en parle autour de moi très souvent. Mais Ipergay leur a niqué tout sens de la discussion et de la curiosité, les labos sont tentaculaires et ont anesthésié les cerveaux, et les gens intéressés ont la trouille. Ils attendent… Ridicule je trouve aussi. Vous luttez, nous luttons contre des marées violentes et menaçantes. Je suis moins d’attaque sur le sujet puisque je suis sur un autre texte. Ma vie tourne autour de l’écriture. Bon courage mon cher docteur. À bientôt en vrai, j’espère monter au printemps à Paris. Amicalement, XX
De leibo à XX 18 février 2012 …Résultats du 14 février : ARN HIV au dessous de 20 copies et 36 % de TCD4+ (390 par µL)…Tutti bene as expected .Et maintenant un contrôle de virémie un lundi toutes les 8 à 10 semaines, bien venue au club ICCARRE et ses 45 membres à deux jrs semaine…Nous vaincrons parce que contre HIV Le Tyran moins fort, nous y allons moins fort .
Sous les 20 copies, c’est obscur et ce n’est pas là que se trouve la suite l’on des progrès. Plusieurs études ont cherché à savoir ce qu’il en était de ces « mini-virémies résiduelles », mais ce n’est pas de la réplication virale, les renforcements anti viraux avec deux médocs en plus des trois d’avant n’ont rien changé à ces « résidus », Donc c’est du « rien » …rien de significatif au sens : on mesure qq chose d’ARN, réactif en pcr, mais quoi .Bref on oublie - sauf les virologues métreurs mesureurs obsessionnels emmerdeurs…
Le (prochain) progrès c’est la pharmaco cinétique des antiviraux sous intermittence ? Ou mieux le pragmatisme empirique : 2 jours tous les 10 jours 12 jours 14 jours …sous couvert d’un contrôle virologique tous les 10 12 et 14 jours, chaque fois donc, avant la reprise du traitement intermittent…On n’st pas pressé de le faire, profitez du calme des deux jours et de leur « plasticité »(on rate le lundi on remet les pilules au mardi mercredi …) Et on fait le reste l’écriture ou quoi, son travail, sa vie, pas le VIH…
je ne vous embêterai plus avec mes appels à témoin au secours… la montagne est plus géante que jamais imaginée ! TOUS ces co-labos ONT DES LIENS D INTERETS DIRECTS AVEC Big Brother Pharma…Je ne me battrai pas à mort pour forcer le passage au pont d’iccarre, moi pas napo, tant pis pour « l’humanité », chacun son fardeau, moi ce seront mes patients, et basta ! Comme pour le sang contaminant : ils ont continué à transfuser, j’ai gueulé, j’ai écrit, témoigné, ils ont poursuivi…Et je ne me suis pas couché sous un train avec mes tubes roulés dans mon drapeau ! Bien cordialement A+
De : XX mercredi 22 février 2012 14:19 À : leibo …Bonjour Docteur, je viens de reçevoir mes analyses. Je crois que j’étais en train de couver une grippe juste avant, ce qui explique les CD4 moyenne à 390. À propos d’ICCARRE je vois que ça répond sur Séronet (cf la liaison www.seronet / leibowitch ). Très bien, ils semblent d’accord avec une grande aisance, avec élan même ! Soyez patient dans quelques mois, au changement de président, ils se rangeront à vos côtés. Rangez votre épée, vous leur faites peur. Les médecins sont des pleutres ne le savez vous pas ? Ne polémiquez pas avec ceux qui « semblent » d’accord avec vous. Ce seront des alliés possibles, n’est ce pas ? Bonne journée, et tenez bon. XX
De : leibo [mailto:jacques.leibowitch rpc.aphp.fr] Envoyé : mercredi 22 février 2012 14:44 À : XX … Pas de soucis pour vos CD4 en valeurs absolues, on s’en tape d’autant plus que ces valeurs dépendent 1 du pourcentage – et là çà ne bouge pas d’un cil – ET 2 du nombre de lymphos en circulation , - et là çà éternue et mouche et plonge un peu chaque hiver…dont acte. Merci pour votre avis, vrai, le vent semble tourner d’un coup, c’est magique, grâce à Renaud Persiaux qui au TRT-5 fait son œuvre …D’accord pour replanter le tomahawk – bien que je me demande si les plumes du Wizzard of Odds, du grand Sachem Moise Pitting Bull sur sentier-de-la- guerre, n’a pas eu quelques effets pressants exténuants…. S’ils en veulent de nos ICCARRE, je les sors dare dare ; et je joue con-dis-sensus pour que l’on trouve la bonne percée, vers le haut, vers l’enregistrement réglementaire, vers l’export mondial de ce nom d’une Pipe de France, forte de ses valeurs universelles : ICCARRE pour liberté, efficacité, solidarité ! Vous veillerez je vous en prie à ce que mes futurs restes passent en temps utile par Saint Denis la Basilique avant leur dispersion définitive…Cordialement
"La réponse de LEIBOWITCH… Soumis par Lili11 le 11 mars, 2012 - 13:19.
Voilà ce que je viens de recevoir, Bonne lecture, Lili11***
Cher Mutalys, chère Lili11, bravo BRAVA pour votre courage, et votre générosité… Vous avez bien dit ces choses que vous saviez comme celles que vous ne savez pas…
Réservoirs, sperme, sécrétions cervico vaginales, transmission ou pas du virus au partenaire, effets sur les TCD4 + , durée du médicament antiviral dans l’organisme, ou durabilité de son effet antiviral post-médicamenteux, …toutes ces questions et bien d’autres autour du traitement anti VIH s’appliquent aussi bien aux traitements actuels, 7 jours sur 7, n’est ce pas ; aucune n’a pourtant jamais conditionné l’enregistrement de telle ou telle trithérapie. Sans doute parce qu’aucun de ces soi-disant « critères de vérité » n’a en réalité atteint le seuil de la « pertinence scientifique »… Ces questionnements-accusations sont renvoyées dans les dents d’ICCARRE, comme si … C’est bon, questions et questionnements ne cesseront pas aussi longtemps que les essais cliniques prospectifs de grandeur et design convenables, n’auront pas donné leurs résultats…
Alors que cent ICCARREs fleurissent, tous de format réglementaire, conduits par des professionnels responsables, avec les centaines de volontaires libertiens qu’il y faut, tous déjà sous traitement effectif 7 jours sur 7, selon les critères restrictifs du protocole …jusqu’à l’invalidation ou la validation du propos, et alors un enregistrement réglementaire !!!
Car voilà bien l’enjeu stratégique de la révolution ICCARRE : que 4 jours de traitements par semaine, dans les conditions restreintes et définies ad hoc, fassent aussi bien que 7, et l’ère de la sur-médication finira, plombée par LA JUSTE POSOLOGIE …, Que le peuple séropositif se saisisse de SA question : DEMANDER le programme, le CALENDRIER, et les FINANCEMENTS des ESSAIS ICCARRE !
Ah oui, mais …pourquoi seulement en France (à vrai dire seulement à Garches ! ), et NULLE PART AILLEURS ? Une posologie AJUSTEE à la française ? Pourquoi pas et si çà le fait aussi bien que çà l’a fait pour 73 patients, alors que Vive La France et Saint Denis sa Basilique ! Une France forte de ses valeurs universelles de liberté, solidarité, créativité ! Sinon, que l’on conduise ce docteur Maboule de la prescription hors AMM à Saint Anne son hôpital.
Bien cordialement à tous.
Nous vaincrons, peut être, car nous y allions moins forts !
Jacques Leibowitch Professeur Assistant Emérite Université Versailles Saint Quentin Attaché Hôpital Raymond Poincaré, Garches, 92380 "…
http://www.valas.fr/Jacques-Leibowi...,230?var_mode=calcul
http://www.valas.fr/Jacques-Leibowi...,163 (1e mouture, avant les annexes et le livre -conférence)
http://www.valas.fr/Professeur-Jacq...,137
http://www.valas.fr/Jean-Jacques-Ku...,127
http://www.valas.fr/Jean-Jacquies-K...,123
http://www.valas.fr/Jean-Jacques-Ku...,106
http://www.valas.fr/Jean-Jacques-Ku...;;ur-de-la-vie,177


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