- « On » a dit : « AUTISME », donc ça existe
- Il y a des autistes, pas de raison d’en douter
- Ne pas renoncer à en élaborer le statut
- Des rapports du Juridique au Psychanalytique
- Parler du transfert et du contre-tranfert le plus simplement possible, je vais essayer de le (...)
- Donc le transfert est toujours réciproque, même s’il est asymétrique
- A dire vrai, dans certain cas, je préfère la thérapie TTC, aux psychothérapies (...)
- Comment osent-elles vouloir empêcher des familles qui veulent prendre soin de leurs enfants, en (...)
- La querelle des diagnostiques : une interview du Docteur Valas, par JAM. JAM (...)
- UN GRAND CROCODILE DANS LA BOUCHE DUQUEL VOUS ĒTES, C’EST ÇA LA MÉRE ?
- AUTISME
- « L’inconscient c’est la politique »
- La Psychanalyse est-elle une escroquerie ? Si quelques personnes voulez bien être assez (...)
- À l’époque Lacan avait la réputation internationale d’être un charlatan
- « Ils ne s’autorisent que d’eux-mêmes » dit la rumeur publique
- On peut saisir que dans la formulation précitée l’accent est mis sur « l’analyse » et non pas sur (...)
- « LE SEUL SUCCES C’EST D’ALLER D’ÉCHEC EN ÉCHEC, SANS PERDRE SON ENTHOUSIASME ». (...)
- J’ai une question pour Patrick Valas
- Moi à Jean Cottraux
- A dire vrai, dans certain cas, je préfère la thérapie TTC, aux psychothérapies (...)
- Les voilà toutes qui se précipitent pour organiser des journées sur l’autisme. Quelle arrogance, (...)
- Il est remarquable que le seul affect observable dans le règne animal est une ébauche (...)
- FAUT-IL INTERDIRE LA PSYCHANALYSE DANS LES CAS D’AUTISME ?
- Je situe ma pratique, comme tel, entre l’artisanat et le bricolage, et puis j’ai comme ambition (...)
AUTISME ?
I - Quelques dialogues :
1) avec Cristian S. Un sujet qui se présente comme autiste
sur le groupe que j’ai fondé sur FaceBook.
2) Magali P., qui se présente comme la
mère d’un enfant autiste (très engagée dans
des associations de parents d’enfants autiste).
Je viens de la nommer « Admin. dans le
groupe que j’ai fondé.
3) Carole N. Qui m’a rejoint sur ma page
Facebook, comme amie.
Cristian S.
Patrick, j’ai visiblement insulté des gens,
Isidore ducan, Dominique Bertrand, Maître
Corbeau. J’en suis désolé. Je suis parti pour
cela. Je ne maîtrise pas le langage pour
exprimer mes idées, ces personnes et
probablement d’autres, je leur en ai foutu plein
la gueule. Je l’ignorais, je suis maladroit, on
me le dit tout le temps dans la vie. Donc je
cesse de poluer des gens qui n’ont rien
demander.
Bonne continuation.
Patrick valas
Revenez sur le fil que vous avez ouvert pour
que nous puissions débattre, on vous attend.
Amitiés
1 ) Cristian S.
Patrick,
un dernier témoignage, vous en penserez ce
que vous voulez.
J’ai eu l’impression que la plupart des adaptes
de la psy semblaient ignorer ce que nous
autistes, certains parents et certains psy donc,
défendons. Une condition définie par Laurent
Mottron.
Je ne me sens pas bien après tout ça, j’ai si
on peut dire « pleuré », c’est trop difficile. Et je
vois bien qu’au niveau des autistes, entre
ceux qui lâchent l’affaire, ceux qui déraillent,
craquent, ne s’y retrouvent plus, ou ont
l’impression de se répéter, cette expérience
est éprouvante, épuisante, douloureuse pour
certains, « salissante » pour d’autres.
Pourquoi ?
« Le Mur », ce n’était pas tant au niveau de
cette émission de Sophie Robert que ce que
j’ai pu rencontrer parmi certains de vos
« confrères ». Et je me rends compte que bien
des psy ne savent pas notre fonctionnement,
ne veulent même pas lire ce qu’on leur met
sous le nez. Ils ne savent donc pas
communiquer avec nous, s’adapter. Je trouve
cela avec le recul, effrayant.
Nous (autistes) sommes des gens de bonne
foie je pense pour la plupart, trop direct peut
être souvent, maladroits surement, mais si
quelqu’un nous dit qu’il y a des « faux autistes »,
ou alors « je ne sais pas d’où viens votre
diagnostique », ou encore en gros « pourquoi
vous réclamer d’un mot : »autiste« ? » et en
gros « parlez nous de votre mère » et du
manque d’amour, ou de « lalangue » etc… Nous
nous sentons niés dans notre façon d’être et
ce que nous tentons d’apporter comme
explication. Le déni, alors que nous
fournissons le gros efforts de communication,
ça nous casse.
Et c’est réussi, en ce qui me concerne, à mon
niveau. Autiste je le suis et parmi un collectif
de psy, je n’ai qu’une envie, c’est de me
fermer à eux car beaucoup ne savent pas
écouter, ni lire et si le monde est comme eux,
autant se fermer totalement et ne plus
communiquer du tout.
Mais je suis heureux d’en avoir rencontré
d’autres très ouverts, en réelle réflexion et
remise en question, ceux là sont « libres ». Et ce
sont des personnes comme vous, ceux qui
sont libres, qui ont su se réinitialiser en
mettant leur expérience théorique etc…de
côté et se mettre à mon écoute et s’instruire
de qui je suis, comment je fonctionne, ainsi
que d’autres personnes de ma condition, qui
m’ont diagnostiqué et m’aident à vivre en
harmonie avec mes particularités et
voudraient bien d’ailleurs m’embaucher pour
mes capacités particulières, notamment en
matière de diagnostique.
La « vie sociale » n’est pas encore prête à nous
accueillir, ni à nous écouter et nous, ben on
est autiste. Mais rien est statique.
Merci.
Patrick valas
Là je suis d’accord avec vous. Mais pouvezvous
me dire quelle est votre priorité
aujourd’hui (la votre personellement, pas celle
de tous pour l’instant) ? Pour ma part je trouve
aussi que SR a une conception très fausse de
la psychanalyse (c’est vrai qu’il y a des
psychanalystes qui sont des escrocs). La
psychanalyse n’est pas la panacée
universelle, mais aussi elle n’est pas une
discipline de la contrainte ou policière. Pour
l’instant essayons de dialoguer entre-nous par
ce fil. On verra où cela peut nous mener. Je
ne suis pas un devin, ni un gourou.
Cordialement.
Cristian S.
« SR a une conception très fausse de la
psychanalyse (c’est vrai qu’il y a des
psychanalystes qui sont des escrocs). » J’ai du
mal à dissocier la psychanalyse, du
« psychanalyste en relation avec le patient ». La
psychanalyse c’est tout ça pour moi, un tout.
Mais la psychanalyse on en parlent au travers
de « Lacan, Freud et les innombrables
publications… »
Cette relation praticien patient pourrait, devrait
dans le cadre de l’autisme apporter quelque
chose bien évidemment. Mais dans ce cas, il
faudrait arrêter de penser :
- que l’être s’articule autour du vide (on m’a
expliqué un truc comme ça) - que l’autisme est un rapport avec la mère
- que tout part du langage
Nous naissons dans le plein, l’envahissement
sensoriel. Et d’autant plus si on est
synesthete. Il nous faut du temps pour
l’organisé notre environnement, le temps
d’apprivoiser nos sens un à un. C’est peut être
normal dans ce cas d’arriver au langage un
peut autrement que la norme l’attendrait, voir
pas du tout.
Prenez n’importe qui, même un Freudien ou
un Lacanien, maintenez le dans une « cellule
d’hyperstimulation sensorielle ». Observez le,
au bout d’un moment, il aura des postures
étranges, replié sur lui-même, se bouchant les
oreilles, se tapant les yeux, ils se balancera
sur lui même, se mettra à hurler, aura du mal
à organiser ses idées.
Je doute que porter sa réflexion sur la
lalangue oui sur la question de savoir si sa
mère était froide va lui apporter une ouverture
vers l’autre. Enfin au début avant qu’il
s’habitue à son nouvel environnement ce sera
difficile.
Si je mettais ce post que je viens de vous
écrire sur la page autisme, des psy
m’interpelleraient sur le langage ou d’autres
l’amour, d’autres me traiteraient de menteur,
et d’autres partiraient en grosses blagues. Et
les autistes et « pro »-autiste me colleraient des
« j’aime » dans tous les sens.
Mes aucun psy, ne feraient l’effort de
s’imaginer en « cellule d’hyperstimulation
sensorielle ». La "théorie de l’esprit est un
concept psy, qui devraient s’adresser au psy,
aussi que l’accès à l’intersubjectivité. Mous
n’avons en aucun cas le monopole des ses
deux concepts qui ne restes que des
concepts.
Et aucun psy, sur la page, ne s’interogerait en
se disant, ok, le gamin, il lui faut du temps
pour créer sa propre cohérence harmonieuse
sensorielle. L’éducation l’aidera à avoir accès
au langage et après (moi le psy) j’interviens,
pour lui apprendre à instaurer une relation, un
échange avec lui même et puis avec l’autre.
Vous voyez, c’est pourtant simple, Ben en
deux semaines, rien, pas une seule
proposition pertinente, qui pourrait réconcilier
la psy à l’autisme.
Patrick Valas
Allez-y mettez le. on verra ce que cela
donnera. Des fois il faut du temps pour avoir
des réactions, c’est comme ça.
Cristian S.
C’est fait. On verra bien.
Patrick Valas
OK, venez sur le fil La colère d"achille que je
viens d’ouvrir, si vous le voulez bien
Cristian S.
Bon, je ne vais pas jouer à la topologie, j’ai
une autre activité qui me plaît d’avantage. Et
une question bête, si j’ai bien compris en gros
Lacan se serait appuyé sur la topologie pour
théoriser ses postulats (j’utilise des jolis mots,
là hahaah), comment font les prétendus
Lacaniens qui sont incapables de jouer au
forme pour réfléchir, prendre de la distance
par rapport au théories qui ne servent que
comme méthode à ouvrir sa capacité de
réfléchir sans tomber dans la « soumission » à
un dogme qui par nature enferme ? Vous
avez bien de la patience.
Autre chose tant que j’y suis, il me suffit de
relire ce que je vient de vous écrit pour être
d’autant plus convaincu que l’autisme décrit
comme une condition d’origine neurodéveloppementale
caractérisée par une
« intelligence » perceptive dans les modalités
sensorielles (concept de L.Mottron) est la
solution pertinente.
Par écrit, je pense que ma particularité passe
inaperçue, n’est ce pas ? Bien sur cela me
demande des heures considérables de travail
et peut être que mère nature m’aura pourvu
d’un cerveau bien pratique. Il est vrai aussi
que dans la vie lorsque je n’interagis pas il est
impossible de faire la différence avec des cas
décrits comme « sévère ».
Je vous raconte ma vie, là. Je suis intervenu
dans un institut pour TSA sévères, auprès du
personnel sur la question de la sexualité. A la
pause le personnel, l’autre intervenant (mon
patron) et moi même sommes allez nous
dégourdir dans la cours. Quelques
pensionnaires s’y promenaient. Je fumais une
cigarette à l’écart du groupe. Un autiste me
tournant autour en me racontant ses histoires.
Du coin de l’oeil j’ai croisé nos reflets dans
une vitre. J’y ai vu des autistes un peu
éparpillés avec leur drôle d’allure dont certains
avec stéréotypies et le groupe du personnel
en un amas de petit groupe. Ca m’a fait un
choc, de me voir à l’écart du groupe du
personnel, parmi les autistes éparpillés, me
balançant d’une jambe sur l’autre, la tête
baissé, les stéréotypies à ma main gauche.
Si je n’avais pas appris à parler comme je
tente de le faire, dans ce centre j’y avais ma
place.
L’accès au langage donnerait l’accès au
« semblant », mais ce qui est épuisant, c’est tout
ce qu’il y a à mettre en œuvre, toute l’énergie
qu’il faut mobiliser pour parvenir à tromper son
monde et faire croire être « comme tout le
monde ». Ce qui accentue d’autant plus les
caractéristique autistique lorsque j’ai épuisé
mon stock d’énergie en interaction
interpersonnelle.
2) Dialogue avec Magali P.,qui se
présente comme la mère d’un enfant autiste :
Patrick Valas :
Bonjour Magali, je vous ai provisoirement
retirée comme « administrateur », ainsi que Igor
et Phillipe. J’ai exclu François-Régis, parce
qu’il s’était retiré lui-même, du groupe
Autisme. Pour le moment il se met trop en
tension et rivalité avec moi. Il n’est pas dans la
nature, il a son propre site, et aussi bien dans
la vie je l’ai toujours aidé depuis plus de 10
ans. Pour l’instant, c’est au-dessus de mes
capacités d’entendement je ne peux plus ni ne
veux plus l’écouter ou le lire. Laissez-moi le
temps de tamponner tout ça. Pour l’instant, je
me fixe comme date butoir, le résultat du
procés en appel de Sophie Robert, après quoi
et indépendamment de son résultat, ou bien je
resterai dans ce groupe, en vous renommant
admin avec Igor et Phillippe, ou bien je partirai
et vous aurez les clés de la baraque. Amitiés.
Patrick Valas :
Je viens de vous renommer admin. avec
olivier, cottraux et roland gori. Le procès
d’appel ? je tâtonne vous le voyez bien.
Magali P. :
ça oui pour tatonnner ! pourquoi vous vous
prenez autant la tete ? ce n’est qu’un groupe
sur facebook, ou est l’enjeu ??
Patrick Valas
Oui, l’en-je … vous allez dire encore un jeu de
mot à la con :-)))
Magali P.
oui ! mais vous faites quoi là ? vous banissez
des gens comme ça… c’est quoi ce délire ?
vous ne pouvez pas faire n’importe quoi, on
doit se mettre daccord avant de faire une
action… sinon soyez le seul admin et faites ce
que vous voulez
Patrick Valas
J’ai rien fait je tâtonne, vous me dites ce n’est
que Facebook.
Que proposez-vous ?
Magali P.
de reintegrer magggy herzet et laurent
chia par exemeple ?
j’ai débanni maguy herzet et laurent
chia
Patrick Valas
Non, Laurent Chia non. Il peut attendre, je
m’en expliquerais, et pour Maggy Non plus. Je
veux bien que l’on critique la psychanalyse,
mais alors de façon performante, et non pas
sans arrêt comme ils le font tous les deux.
Allez leur dire quoique ce soit, pour eux c’est
toujours de l’imposture. Igor hier soir,
impossible de le joindre, j’étais menacé de
voir mon compte fermé pour un temps illimité.
Ce matin je vous ai renommé admin avec
olivier et Cottraux, qui s’est retiré ?
sans un mot, je ne sais ce qu’il en ait. Pour
l’instant nous sommes 4 admins. Frdm je veux
lui parler pour lui dire que j’ai ras le bol de ses
interventions de juge à la gomme. Rien ne
presse, je dois avoir une explication
« musclée »avec lui
Patrick Valas
Il est hors de question que je serve de
plastron à des personnes, qui n’arrêtent de
dire que la psychanalyse c’est de la merde.
Patrick Valas
Adressé à Igor et après à Magali et Olivier
Le blocage de mon côté était réel. Pourquoi
aurais-je été vous contacter par votre site.
Des scissions je n’en sais rien mais des
départs nombreux de mes amis, qui ne sont
pas méchants comme moi. Pour l’instant nous
sommes 4 admin. (je vous ai renommé, ce qui
prouve que je dis vrai. Vrai de quoi ? Je ne
vais pas continuer à servir de plastron, à Chia,
neurologue haïssant la psychanalyse. A
Maggy aussi. Qu’ont-ils apporrtés ici
concernant ce qu’il en est des familles ? Rien.
Je veux aussi avoir une exlication plus
musclée avec FRDM, que je connais depuis
plus de 10 ans, il me révèle à ma grande
surprise ce rapport de procureur à charges
qu’l a concernant les lois.
FaceBook :
Vous ne pouvez plus envoyer de messages à
Magali P.
Comment contrôler qui peut m’envoyer un
message sur Facebook ?
Vous pouvez contrôler qui peut vous voir dans
la discussion instantanée et qui peut vous
envoyer un message sur Facebook ou un
courrier électronique.
Qui peut vous voir dans la discussion
instantanée
Par défaut, tous vos amis peuvent vous voir
dans la discussion instantanée. Si vous ne
souhaitez discuter en ligne qu’avec certains
amis, procédez comme suit :
Cliquez sur l’icône en bas de la barre
latérale de discussion instantanée et
sélectionnez Paramètres avancés.
Choisissez les amis ou les listes d’amis pour
lesquels vous voulez être disponible pour
la discussion instantanée.
Vous pouvez également passer hors-ligne
pour une personne au cours d’une discussion
instantanée avec cette personne. En haut de
votre fenêtre de discussion instantanée,
cliquez sur l’icône et sélectionnez Passer
hors-ligne pour X. En savoir plus sur les
paramètres avancés de la discussion
instantanée.
Qui peut vous envoyer des messages
Facebook et des courriers électroniques
Par défaut, tous les utilisateurs Facebook
peuvent vous envoyer un message et toute
personne n’utilisant pas Facebook peut vous
envoyer un courrier électronique à votre
adresse nomutilisateur facebook.com. Les
messages et les courriers électroniques
arrivent tous dans vos messages Facebook.
Pour choisir les personnes pouvant vous
envoyer un message, procédez comme suit :
Cliquez sur le menu Compte dans la partie
supérieure droite d’une page Facebook et
sélectionnez Paramètres de
confidentialité.
À côté de l’en-tête Prise de contact, cliquez
sur Modifier les paramètres.
Sélectionnez l’option de votre choix dans le
menu déroulant en regard de Qui peut
vous envoyer des messages
Facebook ?
Remarque : La prise en compte des
modifications apportées au paramètre de
confidentialité Vous envoyer des messages
peut prendre jusqu’à 24 heures.
Cette réponse vous a-t-elle été utile ?
3) Dialogue avec Carole N. « amie
Facebook » :
Carole N.
’ai lu votre témoignage sur l’Indochine et j’y ai
été très sensible. Mon arrière-grand père,
alors résident de France en Annam a eu ma
grand-mère avec une indochinoise. Mon
grand-père parti vivre là-bas y a épousé cette
grand-mère. Plus tard, mon père, tout jeune y
a été envoyé en tant qu’officier pour la guerre
d’Indochine. Peut-être un jour, y serai-je
nommée consul ? J’ai grandi au milieu des
meubles et bibelots « asiatiques »… Mais
surtout dans un certain état d’esprit… Ma
grand-mère, décédée à présent, jurait en
vietnamien (sa langue qu’elle avait oublié, hé
oui…) à plus de 90 ans… Bien à vous.
Carole N.
Ma grand-mère est née en 1905 (à Dong Hoi,
je crois) et elle est a longtemps vécu à Hué.
Mon père est né en 1927 mais en France.
Mes grands-parents ont dû déménager un an
ou deux avant en France. Mon arrière grandpère
a dû y vivre jusqu’en 1920. Du coup, je
ne pense pas que nos familles aient pu se
croiser… Enfin, au final, c’est la psychanalyse
qui fait le lien !!
Patrick Valas
Si parce que Mon grand père maternel, le
Médecin-général Mathis à fondé l’Institut
Pasteur du Cambodge. Mon Grand Oncle
maternel Virgitti a fait toute sa carrière en
Indochine de 1920 à 1945 ( il a été Resident-
Maire d’Hanoï). Ma mère Mathis est née à
Hanoï en 1910, et Mes parents Valas sont
arrivés en indochine en 1934, et restés là-bas
jusqu’à 1946. Mon père lui est resté jusqu’en
1954…
Carole N :
Mon père a été à Hué de début Juin 1952 à
fin septembre 1954. Pour le reste, je vais
demander à mon père. Le résident de France
en Annam (mon arrière gp) s’appelait Eugène
Gaïetta, et mon arrière grand-mère se
nommait Nguyen Thi xuan. Peut-être que la
famille Gaïetta (ma famille) connaît la vôtre !!!
Mon grand-père, Louis Niquet était là-bas à
partir de 1917. Il était inspecteur en eaux et
forêts vu qu’il avait fait l’agro.
Patrick Valas :
Oui on peut penser qu’ils se connaissaient. Il y
avait contemporains de mes parents, La
famille Coyaud, les Kervingant,
Carole N.
ça serait drôle… J’espère qu’ils s’appréciaient
;-)))) !! C’est amusant, car, moi, je n’ai jamais
vécu là-bas mais j’en suis très imprégnée. Je
travaille ça aussi en analyse…
Patrick Valas
Il y avait une telle ambiance de « fin du
monde », qu’ils devaient être solidaires. Mon
père avait fait toute la guerre (il dirigeait les
services de contre-espionnage et de
renseignement des armées alliées en
Extrême-Orient). En 1946 il était resté à
Saïgon, pour faire de « l’import-export », il
sillonnait tout le sud-est asiatique , Siam,
Cambodge, Laos, Chine… Au moment de
Dien-Bien-Phu, il voulait se réengager, mais
on lui a dit que c’était trop tard…
Carole N.
Il a eu de la chance… Moi, mon père était un
jeune Saint Cyrien qu’on a envoyé
directement là-bas… Je crois qu’il a longtemps
été basé au Col des nuages.
Bonsoir, Patrick, juste pour vous dire que
vous me faites beaucoup rire avec vos photos
sur l’ECF. Merci pour votre humour ! Je ne
suis ni pour, ni contre l’ECF et JAM car je ne
m’y connais pas assez pour avoir une opinion
tranchée. Je lis modestement Lacan. Mais en
tout cas, ça me fait bien rire !
Carole N.
Si je peux avoir votre éclairage pour
comprendre un peu mieux. J’en serais
ravie !
Sinon, je viens de lire le livre de
Schneider intitulé « Lacan, les années fauves ».
Je l’ai trouvé intéressant et incisif (mais peutêtre
pas à mettre dans les mains d’un membre
de l’ECF ?). Mais je le répète, je n’ai rien
contre l’ECF car je n’y connais rien à ce
sujet… J’ai des amis qui y sont, et je n’ai que
leur version. Moi, ce sont les textes et rien
que les textes qui m’intéressent. Les textes
officiels et officieux.
Patrick Valas
Oui ne vous en faites pas pour ça. Je m’en
charge :-))))))
Carole N.
Oh la la ! Ça va Patrick ?? En tout cas, bravo
pour votre détermination !
Et moi j’essaie de me former à la
psychanalyse en errant… Je suis une sdf de la
psychanalyse !
Carole N.
Bonjour Patrick,
Je viendrai vous écouter avec grand intérêt à
votre séminaire. J’espère que ça sera à Paris.
J’apprécie votre franc-parler et votre humour
mais surtout votre agilité intellectuelle.
4 ) Une demande de médiation :
Guillaume Brisson :
soyez gentil Patrick vous qui avez du
crédit prenez des nouvelles de Sandra
Vedrel elle nous a quitté avec un vrai
méchant message personnel d’insultes
alors que je lui disais que des gentillesses
et que j’avais promis de la retirer des
groupes et que j’y arrivais pas, je me fais
vraiment du souci merci bonne soirée.
II) Quelques textes que j’ai publié entre juin et juillet 2012, sur FaceBook, dans les groupes que j’ai créé : Autisme" 1 (2800 membres) ; Autisme 2 (1300 membres), Lom (1000 membres).
Patrick Valas, autisme en folie, folie de l’autisme.
« On » a dit : « AUTISME », donc ça existe.
Ni Freud, ni Lacan, n’en ont parlé, explicitement, en conséquence de quoi nous ne pouvons pas nous servir de leurs outils habituels.
Il y a des autistes, pas de raison d’en douter.
Difficile de convoquer la forclusion du nom-du-père, où le manque dont on ne sait pas quels signifiants fondamentaux, pour affirmer ou infirmer qu’il s’agit de psychose.
L’autiste étant alors dit hors discours, voire hors langage.
Et si c’était le contraire ?
Pourquoi ne pas avancer qu’il en aurait trop des signifiants, en travers de la gorge, ce qui l’empêcherait de parler, et dans les oreilles aussi, bourdonnant comme un essaim de sorte qu’il n’entend rien d’autre.
Ne pas renoncer à en élaborer le statut.
Serait-ce un « syndrome » qui pourrait trouver son explication à partir de la « neurophysiologie cellulaire » ?
Les neuroscientifiques rigoureux, sembleraient en évoquer la probabilité, sans être catégoriques sur l’étiologie de l’autisme.
On pourrait aller dans leur sens en disant que c’est peut-être une affaire de corps.
Ah ! Les savants nous diraient : « vous commencez à vous réveiller, votre comprenoire s’ouvre ». « Surprenant, que vous parliez du corps, parce que vos maitres enseignent, que votre pratique est une pratique de blablabla , c’était encore écrit dans Le Figaro-Madame d’hier ».
Enfin…les savants, à partir de là, nous accorderaient quelques répits.
Ils ne nous demanderaient pas tout de suite de quel corps nous parlons.
Cela nous permettrait de dire la psychanalyse est une affaire de corps, ça nous pouvons le prouver.
patrick valas, 12 juin 2012
Eliane Belinda
J´ai trouvé cela en remontant jusqu´au 24 juin, mais vous l´avez sans doute, dites ce que l´on peut faire ?
Patrick Valas
"Je trouve bien étrange le ballet des admins de ce groupe.
Ils se démettent avec fracas de leur fonction, en l’annonçant à tous, et puis ils continuent à faire du barouf, jusqu’à ce qu’une âme charitable les supplie de revenir.
Alors ils acceptent sans la moindre hésitation, par grandeur d’âme eux aussi.
Moi j’ai été viré de ma fonction d’admin du premier groupe « autisme », et je l’ai quitté sans avoir la moindre intention d’y revenir pour pouvoir ouvrir « AUTISME », avec d’autres.
Je suis par ailleurs opposé à la création d’un groupe secret, réservé aux admins de « AUTISME », dont le nom est le même, mais écrit « dyslexis-que-ment ».
Cela ne peut avoir que des effets délétères sur le groupe.
On a la preuve de leurs effets pervers, par la prolifération de commentaires et de posts, spécialement odieux que l’on peut lire ici parfois.
Même à vouloir les contrer, cela ne fait que conforter leurs auteurs.
Moyennant quoi, tout ce que l’on écrit, n’a plus de consistance.
Franchement, ne trouvez-vous pas cela dommage ?
Il nous faut savoir utiliser Facebook d’une façon plus intelligente, que les règles qu’il nous impose pour son fonctionnement.
Il y a manifestement ici, des personnes qui en sont désemparées.
Surtout les familles qui ont des enfants autistes, et qui viennent ici chercher un peu de réconfort, ce qui ne les empêchent pas d’être par ailleurs très combatifs.
Pour ma part j’ai beaucoup à apprendre d’eux et d’autres aussi, tant qu’il est vrai que si la pratique de la psychanalyse vaut toujours plus que ceux qui l’exercent, ce q n’est pas sans être parfois sans trop nous éloigner des difficultés dans le quotidien de nos contemporains."
Patrick Valas
Des rapports du Juridique au Psychanalytique :
Le Juridique, entend faire limite à toute condition humaine : En conséquence de quoi dans son champ clos, le probable est toujours prévisible, même les crimes les plus abominables.
Il repose sur cet axiome, que « nul n’est censé ignorer la loi ». Il nous fait donc cette faveur de nous imputer tout son savoir.
Inutile donc d’étudier le droit, il y a suffisamment de magistrats, pour vous rappeler que parfois vous sortez des clous.
Que ce soit par imbécilité ou folie.
Délit civil ou pénal.
Avec circonstances atténuantes ou préméditation.
Les punitions sont parfaitement codifiées.
La Psychanalyse, est sans limite.
L’improbable, même le pire peut y advenir, et parfois le meilleur.
C’est pourquoi elle est irréfutable, ce qui fait sa force et faiblesse, d’où sa grandeur.
Dernière émergée de tous les discours, qui faisaient la rumeur du monde, elle ne disparaitra jamais, malgré les psychanalystes et peut-être sans eux.
Elle ne s’impose à personne, ni ne fait obligation de son savoir à tous.
Pour en connaitre un bout, faut y mettre du sien.
Parler du transfert et du contre-tranfert le plus simplement possible, je vais essayer de le faire, mais je suis sûr que je n’y arriverai pas :
D’abord il n’y a pas de contre-transfert, c’est déjà assez qu’il y ait « le tranfert ».
Pour le définir Freud emprunte au discours des banquiers, puisque de terme vient de là : transfert de fond, et bons investissements, sont les mamelles de la finance, pour gagner beaucoup d’argent.
Dans la psychanalyse, l’analysant exporte le « fichier » de son histoire vers son analyste. tranfert donc.
En retour, l’analyste « importe » ce fichier vers sa rubrique « comprenoire », avec l’aide d’un traitement de texte (son propre dictionnaire qu’il a dans la tête) et il va le débarrasser de ses débris et autre cheval de troie (les symptômes du sujet) qui le font bugger.
Puis, il « exporte », ce fichier amélioré (interprété), vers l’analysant (transfert) qui lui l’importe dans sa comprenoire. Il en est satisfait, soulagé, par rapport à ce qu’il était avant.
Donc le transfert est toujours réciproque, même s’il est asymétrique.
Bien entendu, nous ne sommes pas que des machines(seulement un petit peu), il s’accompagne d’affect, amour, haine, pitié, joie, tristesse, etc…
Le transfert c’est tout ça. Il est à la fois celui de l’analysant et celui de l’analyste.
Seulement l’analyste il est payé pour ne pas faire de confusion entre le sien propre et celui de son analysant.
Pas besoin du terme de contre- transfert. Puisque au contraire il est « avec-le transfert », comme un bonus (le + de chez Cartier).
A dire vrai, dans certain cas, je préfère la thérapie TTC, aux psychothérapies d’inspiration/expiration de la psychanalyse, pourquoi ?
- La plupart des psychothérapie-analytiques, finissent par des impasses, de sorte qu’elles peuvent fermer définitivement, la voie d’accès à l’inconscient du sujet.
- Les TTC, opèrent dans le transfert (celui que définissent les psychanalystes), mais ils ne l’interprètent pas, laissant ouverte la porte d’entrée à l’inconscient freudien qu’ils récusent catégoriquement - c’est logique, on ne peut pas boucher un trou que l’on ne voit pas. Ils peuvent lever une phobie ou des toc toc (ENTRÉE), et c’est un progrès de débarrasser un sujet de comportements, très invalidants, pour la vie quotidienne.
C’est ce que Freud, après-tout a fait pour « Le petit Hans », en lui lançant une interprétation spécialement conne, à la seule séance où il l’a reçu en consultation.
En effet il lui a dit franco : « Je savais qu’un petit garçon viendrait au monde, qui aimerait trop sa maman et aurait peur de son papa…etc, à la revoyure ! » A la sortie de ce très bref entretien, le petit garçon de 4 ans, se tourne vers son père et lui dit :
« Qui c’est ce gugusse binoclard, il parle au bon Dieu pour savoir des trucs comme ça ? Maintenant papa toi qui ne comprend rien à rien, même que c’est pour ça que t’es trop gentil, tu noteras tout ce que je dis pour aller le porter au Professeur, lui il comprendra. Il m’étudie, je deviendrais célèbre, et je m’en fous si des comportementalistes, s »essuient les pieds sur mon cas, maintenant que je suis devenu Directeur de l’Opéra de la grosse pomme".
Je hais l’autisme, et si je devais baiser la main du Pr. Montagnier (découvreur du HIV, et bientôt du virus et du vaccin contre l’autisme, comme il l’annonce), je le ferais.
Après quoi, je me mettrai une corde au cou, de la cendre sur la tête, et comme le petit bourgeois que je suis, je donnerais les clès de la psychanalyse aux ordures du « Livre noir de la psychanalyse » pour que l’on trouve un vaccin contre l’autisme.
Les grandes associations psychanalytiques (IPA comprises) se déchirent depuis toujours, c’est l’essence même de la psychanalyse qui repose sur les psychanalystes ne pouvant pas faire liens sociaux, parce qu’ils sont « des épars désassortis » (Lacan), ce qui ne les empêchent pas de pratiquer l’endogamie et le népotisme dans leurs attroupements respectifs.
Muettes comme des carpes sur la question de l’autisme, elles s’affolent aujourd’hui, parce que certains se sont levés pour leur dire :
« Assez ».
Comment osent-elles vouloir empêcher des familles qui veulent prendre soin de leurs enfants, en leur donnant les moyens d’une vie décente ?
Les voilà toutes qui se précipitent pour organiser des journées sur l’autisme.
Quelle arrogance, quelle bêtise !
Tant pis pour elles (ces associations), pas forcément les quelques rares psychanalystes, simplement honnêtes intellectuellement.
Parents, d’enfants autistes, sachez que de grands patrons de médecine, de mes amis du temps heureux de nos études de médecine, vont se mobiliser pour votre cause - j’ai même beaucoup de mal à les retenir, tellement ils veulent jeter la psychanalyse dans les oubliettes de l’histoire.
Quand l’État respectera ses obligations, vous aurez les moyens d’améliorer toutes les pratiques éducatives adaptées à vous enfants, car elles en sont encore à leurs début.
Avec le sérieux et la rigueur du penser pratique du quotidien, qui est la seule chose importante dans la vie, vous savez déjà ce qu’il vous faut faire. Bienvenue à une Jam session.
La querelle des diagnostiques : une interview du Docteur Valas, par JAM. JAM :
Cher Dr. Valas, permettez-moi d’abord de vous remercier d’avoir accepté de répondre à nos questions pour la revue biquotidienne Lequhul.
Pour ma part j’ai débuté dans la carrière journalistique il y a près de 50 ans, ce qui fait que je ne suis pas d’une grand fraicheur. A l’époque j’avais déjà entendu parler de vous, parce que vous êtes connu comme le loup blanc.
Vous êtes Médecin, exerçant à Paris, Psychiatre exerçant à Paris et de surcroit Psychanalyste exerçant à Paris, tout ça à la même adresse.
Peu de gens savent, car vous êtes d’une discrétion de colombe, qu’avant d’être stabilisé, vous étiez un grand baroudeur.
Vous avez fait partie de la première mission de La Croix Rouge Internationale au Biafra en 1968, où vous vous êtes rencontrés avec le Dr. Bernard Kouchner, lequel m’a dit que vous aviez fait votre thèse de médecine, intitulée Organisation et Résultats d’une équipe de la Croix Rouge Internationale Biafra.
Deux ans après rebelote, vous partez avec 40 de vos collègues en Jordanie au moment de « Septembre Noir », pour secourir les populations civiles palestiniennes réfugiées dans des camps de misères, qui étaient bombardées par l’armée Jordanienne.
Vous avez sillonné en zigzag le monde entier.
Fait une analyse avec l’inestimable psychanalyste Jacques Lacan, dont vous êtes fan depuis toujours.
Bon passés ces salamalecs, entrons dans le vif du sujet, je vous ai convoqué pour vous faire obligation de nous dire ce dont il s’agit dans ce que l’on peut appeler « la querelle des diagnostiques », qui vous opposent vous qui êtes un représentant des classiques à ceux qui sont les ultra-posts moderne qui en seront dans les semaines à venir à leur Ve DSM. On n’arrête pas le progrès !
Dr. Valas : Je vous préviens, je suis partisan, je n’ai jamais lu une seule ligne des 5 DSM que l’on nous inflige depuis, si ma mémoire ne flanche pas, 1984, un date ! Au fond je suis un psychiatre classique, c’est-à-dire humaniste, et non pas neuro-psy scientifique.
Je fais donc usage de la nosographie classique, dont la dernière fut élaborée par le Professeur Henri Ey, hélas disparu aujourd’hui comme son grand ami l’inestimable Dr. Jacques Lacan, qui est le seul maitre que je me suis reconnu après mon père et ma mère adorée.
Je fais donc usage dans ma clinique de cette nosographie classique, mâtinée de Lacan.
Pour nous, il est normal d’être psychotique, normal d’être névrosé, normal d’être pervers (pour ce dernier il n’est pas à confondre avec la perversité, c’est-à-dire la profonde méchanceté des harceleurs).
Tout ça étant normal, je ne fais jamais de diagnostique qui ne me sers à rien dans ma pratique.
J’appelle mes patients par leur nom et prénom et ainsi ne fait jamais d’erreur diagnostique.
JAM : Puisque c’est comme ça, ça va simplifier mon interview. J’aimerai mettre à l’épreuve votre sagacité clinique, en vous donnant le nom de quelques personnes, qui ont un rôle très actif, dans cette histoire du Mur, pourriez vous faire un diagnostique sur chacun d’eux ? S’agissant de vous-même d’abord cher Patrick Valas ?
Patrick Valas : Jacques-Alain Miller a dit que j’étais paranoïaque (comme il le disait pour le Pr. Pommier).
Bien sûr comme nous étions dans la même école psychanalytique d’orientation lacanienne, j’ai beaucoup réfléchi.
Finalement c’est non, je suis un hystérique mythomane pas encore parfait.
JAM : Éric Laurent ?
PV : Sans hésitation, comme il a une formation de directeur de marketing, et qu’il est très complexé de ne pas être médecin, je dirais que c’est un obsessionnel convaincu.
Il a passé son temps en ritournelle à dire que Jean Clavreul était nul, et qu’il fallait exclure de l’ECF, le Pr. Pommier, parce qu’il avait les yeux injectés de sang, et qu’il finirait par « révolvériser » Jacques-Alain.
JAM : Agnès Aflalo, et Alexandre Stevens ?
PV : Là, je ne peux rien dire, comme ils sont médecins, j’ai un devoir de contrefraternalité, à respecter.
La seule chose que je peux me permettre, mais c’est mon fantasme, si AA était mariée avec Jacques-Alain Miller, il formerait un couple encore plus méchant que celui de Jacques et de Juju gnan-gnan.
JAM : Esthéla Solano ?
PV : Une hystérique ordinaire, qui autrefois, étant très gentille. Mais depuis devenue, ce qu’elle est devenue. Quelle Angoisse ?
JAM : Sophie Robert ?
PV : Sûrement pas une perverse, comme on le dit chez les psychanalystes et quelques psychiatres égaré, parce qu’il n’y a pas de perversion chez les femmes, pas plus qu’il n’y a de bonne ou de mauvaise mère.
Vous êtes déçu hein ?
La seule chose que je lui reproche est de ne pas connaitre du tout ce qu’est la psychanalyse, ce n’est pas gênant tant qu’elle n’exerce pas la psychanalyse.
JAM : Jacques-Alain Miller.
PV : Je suis extrêmement embarrassé, parce que c’est l’un des deux gendres de mon Maitre Jacques Lacan qui à eu 3 enfants d’une mère qu’il a plaquée, et d’une fille Juju épouse Miller, qu’il a eu d’une autre femme.
De plus il est co-auteur des séminaires de Lacan, si bien qu’on ne s’y retrouve pas.
Qui des deux à écrit quoi ?
J’ai tranché de la façon le plus simple :
Quand c’est bon, c’est Lacan.
Quand c’est mauvais c’est Jacques-Alain Miller.
C’est un paranoïaque, génial.
De temps en temps, il a des hallucinations visuelles : il se prend pour un lampadaire, dans son délire il se voit éclairant le monde.
JAM : Merci Pat, t’as bien raison de les épingler comme des « vignettes cliniques », ils font bien des diagnostiques sur tout le monde et interprète le moindre geste de chacun. Patrick Valas 20 juin 2012.
Un nommé Yann Leroux, Docteur en psychologie, Docteur en Psychanalyse, à fait main-basses sur le groupe AUTISME, en éliminant pendant la nuit tous les administrateur-fondateurs (101) de ce groupe ouvert au publique qui comprend 2900 membres.
Voilà comment se conduit ce bonhomme, et aussi certains diplômés de psychanalyse sous la houlette de nos émérites Professeurs qui enseignent à l’Université la psychanalyse en tant que psychanalystes, dans des départements de psychologie.
Cela donne, j’en ai le témoignage par des psychanalystes qui viennent me demander un contrôle de leur pratique : un engluement imaginaire de la pratique analytique mise en avant par de tels personnages sans doute dans de nombreux CMPP en France.
Ils tiennent un discours visqueux, pseudo-éducationnel.
Je me suis retiré de tous les groupes de psychanalyse auxquels je participais, pourtant fondés par des psychanalystes, pour protester contre leur apathie.
Il faut dire qu’ils sont bien à l’abri des turbulences du monde, se gargarisant « Du Malaise de la Civilisation », assis au fond de leur fauteuil.
En France la plupart des grandes associations psychanalytiques, sont gouvernées par des gérontocraties exténuées.
Un grand nombre d’entre eux, venus du monde entier, et de toutes obédiences, sont venus s’inscrire dans ce groupe , où nous commencions à nouer le dialogue avec des familles ayant des enfants « autistes », voire aussi avec d’autres sujets se présentant comme tels ouvertement sur Facebook.
Il faut chasser Rastafire (c’est son avatar sur le net), qui a pris « le pouvoir » par des moyens tout à fait légaux, en profitant d’une et même plusieurs failles dans leur savoir et notamment :
- s’agissant du dit « autisme » cause nationale et internationale 2012, et sans doute aussi l’agonisante psychanalyse.
- S’agissant du juridique concernant leur pratique.
- S’agissant de l’informatique, dont ils tirent profit pour faire propagande de leur discipline, sans en connaître les moindres bases élémentaires.
Comme psychanalyste de quartier, je considère que ma pratique relève de l’artisan et du bricoleur.
Comme ambition, je me suis fait un devoir de savoir dans toutes les formes de savoir, pour donner sens transmissible et vérifiable à ce que je fais dans la clinique des cures que je mène au quotidien.
Patrick Valas. Médecin, psychiatre, psychanalyste. Paris le 12 2012
UN GRAND CROCODILE DANS LA BOUCHE DUQUEL VOUS ĒTES, C’EST ÇA LA MÉRE ?
"Un grand crocodile dans la bouche duquel vous êtes c’est ça, la mère.
On ne sait pas ce qui peut lui prendre tout d’un coup, de refermer son clapet.
C’est ça, le désir de la mère ». (J. Lacan le 11 mars 1970). Freud n’a jamais parlé des crocodiles. Lacan n’en parle que quelques fois, mais pas à propos de la mère.
Qu’il puisse en faire « un crocodile », est quand même un peu fort de café.
Cette citation a beau n’être qu’un hapax chez lui, il nous faut bien examiner cette assertion pour le moins un peu abusive, d’une façon sérieuse.
Il est quand même étrange que la mère ici soit « masculinisée », car il s’agit bien de « le » crocodile.
Il aurait été plus cohérent de dire « la » crocodile.
Mais ce n’est pas tout, en affirmant cela Lacan va à l’encontre de toute la mythologie grecque, dans laquelle la psychanalyse va puiser ses sources concernant l’originaire, quand elle est confrontée à ses impasses, cf. son élucubration oedipienne, que son affabulation du « Père » de la Horde ne conforte pas non plus, pour la raison que dans ce cas, les mères et les femmes jouent un rôle mineur.
La preuve, les fils, après avoir trucidé la brute jouisseuse sans entraves, aucun d’eux ne se précipite sur aucune d’elle pour la baiser.
Pas touche, c’est la règle.
Or dans l’antiquité grecque c’est Kronos qui dévore son fils, et non pas Gaïa.
Un renversement se produit là dans l’enseignement de Lacan, il est peut-être passé inaperçu, de ses élèves, c’est une habitude chez eux de comprendre tout de traviole.
En effet, Lacan au départ de son enseignement situait la mère du côté de la jouissance, et le père du côté du désir.
Mais quand il s’avance dans ses élaborations des différentes modalités des jouissances chez l’humain, une bascule va se produire :
La mère est du côté du désir, elle introduit l’enfant à la langue et donc à la loi, tandis que le père est situé du côté de la jouissance, embarrassé d’elle comme un poisson d’une pomme.
Il lui arrive d’en devenir un abruti. On a vu ça dans un fait divers « New-Yorké « récent. Qu’en pensez-vous ?
AUTISME.
Freud n’a jamais fait usage du terme d’autisme.
Lacan, ne l’emploie que 3 ou 4 fois, pour dire que certains sujets ont des difficultés avec les mots, mais il n’isole pas l’autisme comme une entité clinique spécifique.
Il ne donne pas la primauté au Symbolique sur tout, et par conséquent pas à l’inconscient, même dans la cure psychanalytique, puisqu’il faut y compter aussi avec l’Imaginaire et le Symbolique.
Freud comme Lacan sont intraitables concernant la définition et l’usage de l’interprétation analytique.
IIs s’élèvent et condamnent sans équivoque toute interprétation analytique, qu’ils qualifient de « sauvage » hors de la cure.
Cela n’a jamais empêché des psychanalystes de s’y précipiter.
On a connu ça, en France après 1968. Par exemple une « psychanalyse » des évènements de 1968, publiée dans un ouvrage intitulé « L’Univers contestationnaire » d’un nommé André Stéphane (pseudo révélé plus tard de deux psychanalystes Béla Grunberger et Janine Chasseguet-Smirgel).
Il y était écrit, entre autres, que les pavés lancés sur les CRS par les étudiants étaient des objets petits a.
Puis un jour on a vu surgir un type, que l’on peut considérer comme un pionnier en la matière.
Il s’est mis à « interpréter » les lapsus des hommes politiques, et même à les épingler par des diagnostics empruntés à la nosographie de la psychiatrie classique.
Cela lui a réussi, puisque son ambition première était de devenir célèbre.
Et puis après dans cette veine, il y a eu Marie-Claire, Votre Beauté, et toute une série de médias diversement valables.
Des psychanalystes leur ont emboités le pas pour pouvoir y briller, sous le prétexte d’un aphorisme mal compris de Lacan :
« L’inconscient c’est la politique ».
Freud a fait quelques excursus, pas toujours heureux, hors de son champ.
Son Moïse… et Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci, en témoignent.
Lui fallait-il en passer par là pour illustrer ce qu’est le démenti pervers, ou bien le souvenir-écran ?
Lacan, pour sa part, va plutôt chercher en dehors de la psychanalyse des bouts de savoir qui permettraient de servir la praxis analytique.
Il ne fait pas de psychanalyse de l’art, ni de la religion, ni de quiconque n’est pas venu lui demander une psychanalyse.
A cet égard, je peux livrer ici un scoop, que je tiens de la bouche même de ces deux protagonistes : Pierre Viansson-Ponté, journaliste célébrissime du journal Le Monde avait sollicité Jacques Lacan pour qu’ils écrivent ensemble un livre sur le Général de Gaulle.
Lacan a refusé tout net.
Alors que Freud a toujours donné la primauté à la relation de l’enfant au père, comment se fait-il que peu à peu des psychanalystes mettent en avant celle de sa relation à la mère ?
Freud comme Lacan ont toujours affirmé sans équivoque, que les parents ne peuvent pas être tenus pour responsables de ce qui détermine l’enfant à faire des choix, ou à ne pas pouvoir les faire (pour des raisons que nous ne savons pas encore réellement, dés le premier cri, de ce que sera son « orientation subjective ».
De même que le psychanalyste, dans les entretiens préliminaires à son entreprise, procède à « une rectification des rapports du sujet au réel » (lire Freud dans le cas de Dora).
En langage moins rude, cela veut dire, qu’il serait utile pour le patient de trouver une insertion plus solide dans la réalité d’un travail.
Quant à l’enfant il ne saurait lui suffire de venir une fois par semaine à sa séance d’analyse, il a à « apprendre à apprendre ». On appelle cela l’éducation et l’enseignement scolaire.
J’ouvre ici le débat.
La Psychanalyse est-elle une escroquerie ?
Si quelques personnes voulez bien être assez gentilles, pour écrire ici ce qu’elles en pensent ?
L’ESCROQUERIE en QUESTION :
Lacan dit en 1977 : « Notre pratique est une escroquerie : bluffé faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c’est quand même ce qu’on appelle d’habitude du chiqué… ».
Comme j’étais en analyse avec lui depuis plusieurs années, en plus pratiquant la psychanalyse et faisant des contrôles réguliers chez lui de ma pratique, quand je l’ai entendu dire ça, j’étais bien obligé de me poser la question de savoir si moi-même j’allais poursuivre ma formation d’escroc, ce que je n’étais pas auparavant.
Il faut bien dire que c’est vachement tentant quand on est qu’un hystérique mythomane ordinaire.
À l’époque Lacan avait la réputation internationale d’être un charlatan.
Même et surtout dans sa propre école.
D’ailleurs des psychanalystes de cette école qui se réclamaient de son enseignement, ne se privaient pas de dire, à la cantonade qu’ils le considéraient comme un théoricien de génie, mais ils déconseillaient vivement, et même plus avec acharnement à quiconque de lui demander une analyse.
Certains ne se sont pas privés d’ailleurs de me le dire en face « méfiez-vous de lui, il y a beaucoup de suicidés chez ses analysants ».
Je ne vais pas donner des noms ici, mais pour des raisons strictement personnelles et humanitaires.
Cela m’a beaucoup stimulé, parce que je considère que la psychanalyse est la meilleure façon de devenir un « suicidé de la société ».
Au fond de ne pas collaborer à la saloperie généralisée de notre temps.
Il m’a donc fallu toute ma vie durant, démontrer que j’étais un analyste (et peut-être aussi bien un escroc).
« Ils ne s’autorisent que d’eux-mêmes » dit la rumeur publique.
Cela voudrait-il dire, qu’il suffirait d’acheter un divan et un fauteuil pour entrer dans les meubles de la psychanalyse ?
Comme c’est une profession non réglementée, beaucoup ont fait cette démarche.
On appelle ça s’installer, même quand on le « mérite » pas.
Lacan dit tout autre chose : « L’analyste ne s’autorise que de lui-même ».
Ce qui est assez accablant –pour sûr et même plus dirait Dupont à Dupond.
Pour avoir chance d’apercevoir ce qu’est un analyste, y’a qu’à regarder du côté de l’esclave, raison pour laquelle j’ai écrit faut « du mérite »…et pourquoi pas évoquer ici le dit par Freud« masochisme originaire, qui n’est pas la perversion ?
Cette formulation demande à être explicitée.
La négation, la dénégation même peut-on dire ici, porte non pas sur « s’autorise » mais sur « que de lui-même ».
Donc, cela signifie qu’il n’est pas tout seul à décider.
La 1e exigence est que pour devenir psychanalyste il faut au moins avoir fait une psychanalyse.
La 2e exigence est que cette analyse ait été menée jusqu’à sa fin, c’est-à-dire jusqu’à son terme logique démontré en raison.
Démontrer en raison, selon Lacan, qui en cela s’oppose à la tradition de l’Association Psychanalyse International.
Elle n’a pas voulue de lui comme « didacticien habilité à former des psychanalystes », mais pas comme praticien, il pouvait aller se faire foutre.
Pour Lacan, ce n’est pas à l’institution analytique de vous donner le « permis de conduire » des cures, avec le tampon : « Je soussigné sur l’honneur Président de l’institution machin-chose que M. x est psychanalyste certifié conforme et normal.
Au contraire, pour Lacan c’est à celui qui entre dans la carrière de démontrer qu’il est un analyste.
On peut saisir que dans la formulation précitée l’accent est mis sur « l’analyse » et non pas sur « un analyste ».
Cela suppose, que cette « un » qui se déclare être « un analyste », ne s’autorise pas comme tel, du fait qu’il aurait des analysants.
Évidemment dans la pratique il en est tout autrement.
Le plus souvent, surtout chez les « lacaniens et néanmoins freudiens de structure », non seulement celui qui débute dans la pratique analytique est encore en analyse, mais il est souhaitable aussi qu’il fasse des contrôles en s’adressant à un autre analyste, de son choix, qui veut bien le recevoir pour travailler avec lui, ce qui ne veut pas dire que cet analyste consulté le reconnaisse comme psychanalyste.
Il en est tout autrement du côté de « l’Internationale » qui ne reconnaît comme analyste que des personnes répondant à des standards « scientifiquement calculés sur le temps de l’horloge ».
« L’analyste ne s’autorise que de lui-même » est à lire comme un axiome : x ---r. L’analyste = x, Que peut signifier « lui-même » ?
Ce qui est identique à lui-même, qui ne peut être que le réel, dans sa définition la plus générale soit : « ce qui revient toujours à la même place ». « De lui-même » = Réel ».
On peut écrire Autrement dit un analyste ne s’autorise que de son fantasme. C’est sa seule fenêtre sur le réel, il doit y mettre du sien dans sa pratique.
Il lui faut avoir une éthique, puisqu’il n’existe aucune garantie absolue dans notre champ. Je jure sur la tête, de qui ici voudra bien me prêter la sienne, que je n’ai jamais recommandé à personne de me demander une psychanalyse.
J’invite mes amis à quitter le groupe AUTISME, je vais le couler par le fond.
L’expérience a été riche de démontrer, si c’était à démontrer, que sur Facebook, les imbéciles et les canailles finissent toujours par triompher.
Quant à moi, je vérifie une fois de plus la pertinence, de cette formule que j’emprunte à Winston Churchill :
« LE SEUL SUCCES C’EST D’ALLER D’ÉCHEC EN ÉCHEC, SANS PERDRE SON ENTHOUSIASME ». :-)))))))))
FRDM :
APPEL AUX MEMBRES : Si vous n’avez plus l’intention d’écrire dans le précédent Groupe « Autisme », stérilisé par un administrateur unique « psychanalyste » après qu’il a supprimé tous les autres administrateurs, PENSEZ À QUITTER LEDIT GROUPE PRÉCÉDENT STÉRILISÉ, afin de ne pas lui laisser l’importance de son nombre de membres devenus passifs.
Vous pourrez toujours consulter ledit Groupe « public » précédent stérilisé.
— N.B : Pour « quitter » un Groupe, cliquer sur l’icone à l’aspect de molette (roue dentée) sous le bandeau d’image(s) de haut de page du Groupe.
— Message d’administrateur (en l’occurrence, un des administrateurs non hostiles à « la psychanalyse », mais pas n’importe laquelle… : celle qui reconnaît la prééminence, d’ailleurs législative, de l’éducation sur l’interprétation et le soin psychiques).
OlivierBousquet
Si Freud avait été une femme, si nos sociétés européennes d’alors et de maintenant avaient été égalitaires, féministes ou matriarcales, quelles idées psychanalytiques aurions nous aujourd’hui ?
Est-ce que les théories sexuelles fondatrices de la psychanalyse auraient pu être inversées ou ne pas exister ?
D’où la question ?
1) : Les conceptions sur l’autisme auraient-elles été différentes ?
Ici et là subsistent les traces des sources originelles du big bang psychanalytique créateur de la constellation autistique que nous les hommes avec un petit « h », devrons assumer sur le plan anthropologique.
Par un pouvoir très particulier que par autorité sociale nous nous sommes octroyés, nous avons notamment laissé construire, exprimé, cautionné, des définitions déterminantes sur la psychée féminine pendant la grossesse dans les premières semaines qui suivent l’accouchement, et sur le fonctionnement psychologique de leurs enfants.
« Leurs » enfants… car « nos » enfants impliquerait une implication plus proche qui ne semble pas compatible avec des conceptions stigmatisantes, à moins que ces conceptions ne soient qu’un reflet hypocrite et un peu « médicalisé » des relations de dominations hommes-femmes.
Ce qui amène la question ?
2) : Comme il semble que les auteures aient suivi les fondateurs de la psychanalyse sans remettre en question l’attribut masculin omniprésent dans les théories, faudrait il attendre un mouvement féminin qui refonde une autre psychanalyse ? Les hommes en seraient-ils capables ?… Voici une illustration de l’errance dévastatrice d’un grand chef chamanique : http://autismeinfantile.com/prise-e...
J’ai une question pour Patrick Valas :
Pensez-vous que Alexandre Stevens, Esthela Solano et Eric Laurent m’auraient intenté un procès si Jacques-Alain Miller ne les avait sommé de le faire ? En d’autres termes, quel est leur degré d’autonomie vis à vis du sous gourou ?
Sophie Robert
Chère Magali je n’ai jamais été lacanien mon analyste (quatre ans et demi) était Jacqueline Cosnier membre titulaire de la Société psychanalytique de paris (SPP).
J’ai en tout et pour tout suivi une conférence de Lacan et baigné entre 1967 et 1976 dans le bain psychanalytique du milieu lyonnais psychanalytique.
Plus récemment en 2005 j’ai discuté avec les lacaniens après le rapport INSERM, pour essayer de comprendre leur argumentaire. J’ai aussi débattu à la TV avec Grimbert et les deux frères Miller…
De toute manière je pense qu’il vaut mieux passer du temps à développer les TCC que polémiquer avec les lacaniens
.j’y ai consacré l’essentiel de mon temps professionnel. Je pense que la pensée lacanienne est essentiellement une idéologie d’ordre religieux, qu’elle se présente comme une philosophie, une pratique psychothérapique ou encore une politique : ce qui a fait son succès en France est son imprégnation de catholicisme le plus rétro : ce que disait d’ailleurs clairement Lacan à la fin de sa vie.
Je préfère dans le même ordre d’idée lire Saint Augustin à qui Lacan a d’ailleurs beaucoup emprunté.
L’ECF est somme doute une secte issue de l’Eglise lacanienne après sa dissolution par le Maître peu avant sa mort. Amen jean cottraux
Moi à Jean Cottraux :
Jean Cottraux, il ne faut pas confondre les duettistes Miller et leur clique avec Jacques Lacan.
Rendez-vous compte, vous vous êtes frité avec eux en 2005, soit 24 ans après la mort de mon Jacques Lacan adoré.
Déjà de son vivant, les derniers mois de sa vie, ils se sont servis de lui comme d’ une serpillière.
Lui qui parlant de la« vraie religion », parce qu’elle se disait comme telle, la dite Catholique Romaine, proférait à Rome le 1e novembre 1974 :
« La foire, lasciate speranza et l’archiraté », dans sa fabuleuse « Troisième », que j’ai sauvé du naufrage en l’enregistrant et en la transcrivant.
Rien que ça, devrait vous mettre la puce à l’oreille.
Écoutez là, au moins une fois, 2h30, rien que bonheur, on ne sait jamais.
Si Dieu existait, avant que d’aller brûler en enfer, où de toute façon vous allez retrouver Miller, les pintades qui l’entourent et leurs dindons.
Fallait me téléphoner. :-))))
Je vais essayer d’intercéder pour vous auprès de notre Sainte Vierge Marie, pour que vous soyez lavé de vos péchés - enfin d’au moins 2 ou 3, les plus accablants.
A dire vrai, dans certain cas, je préfère la thérapie TTC, aux psychothérapies d’inspiration/expiration de la psychanalyse, pourquoi ?
Les grandes associations psychanalytiques (IPA comprises) se déchirent depuis toujours, c’est l’essence même de la psychanalyse qui repose sur les psychanalystes ne pouvant pas faire liens sociaux, parce qu’ils sont « des épars désassortis » (Lacan), ce qui ne les empêchent pas de pratiquer l’endogamie et le népotisme dans leurs attroupements respectifs. Muettes comme des carpes sur la question de l’autisme, elles s’affolent aujourd’hui, parce que certains se sont levés pour leur dire : « Assez ». Comment osent-elles vouloir empêcher des familles qui veulent prendre soin de leurs enfants, en leur donnant les moyens d’une vie décente ?
Les voilà toutes qui se précipitent pour organiser des journées sur l’autisme. Quelle arrogance, quelle bêtise !
Tant pis pour elles (ces associations), pas forcément les quelques rares psychanalystes, simplement honnêtes intellectuellement.
Parents, d’enfants autistes, sachez que de grands patrons de médecine, de mes amis du temps heureux de nos études de médecine, vont se mobiliser pour votre cause
- j’ai même beaucoup de mal à les retenir, tellement ils veulent jeter la psychanalyse dans les oubliettes de l’histoire. Quand l’État respectera ses obligations, vous aurez les moyens d’améliorer toutes les pratiques éducatives adaptées à vous enfants, car elles en sont encore à leurs début. Avec le sérieux et la rigueur du penser pratique du quotidien, qui est la seule chose importante dans la vie, vous savez déjà ce qu’il vous faut faire. Bienvenue à une Jam session.
Il est remarquable que le seul affect observable dans le règne animal est une ébauche d’angoisse.
On parle ici des animaux sauvages, pas des espèces domestiques.
En revanche la colère en est totalement absente.
J’ouvre ce fil pour interroger, la colère collective qui peut se manifester ici parfois.
• AUTISME •
FAUT-IL INTERDIRE LA PSYCHANALYSE DANS LES CAS D’AUTISME ?
L’interview du Docteur Valas, par S.R.
S.R. : Nul besoin de vous présenter Patrick Valas, ici tout le monde vous connait.
Vous êtes en sécurité, on ne vous veut pas de mal, parlez sans crainte, sans pitié et sans circonstances atténuantes.
Alors d’abord une question, vous vous présentez comme Médecin, Psychiatre, Psychanalyste, pourquoi ?
Patrick Valas : Parce que même si ses trois disciplines sont dans un rapport de voisinage (c’est un terme de topologie), leur champ d’action respectif n’est pas le même.
S.R : Cela ne vous schizonise-t’il pas, pardonnez-moi ce néologisme que j’emprunte a votre jargon, parce que vous jouez tout le temps des jeux de mot. Avec votre triple casquette, on finit par ne plus savoir qui répond quand on vous interroge ?
P.V. : Sûrement pas, d’abord parce que je suis un hystérique mythomane (au sens ancien de ce terme), et ensuite parce je ne fais jamais de jeu avec les mots, je m’en sers comme des notes de musique, comme dans une partition dans des registres différents.
S.R. : Mouais… FAUT-IL INTERDIRE LA PSYCHANALYSE DANS LES CAS D’AUTISME ?
P.V. : Oui. S.R. : Ce que vous dites là est une première mondiale pour quelqu’un qui pratique exclusivement la Psychanalyse. Pourriez-vous répondre de façon moins sobre ?
P.V. : Je vais le faire, mais permettez-moi encore un détour.
Tout le monde et vous la première, me reprochent de ne citer que Freud et Lacan, comme si il n’y avait personne d’autres.
C’est que je m’adresse d’abord aux psychanalystes.
Je peux m’autoriser de Freud, dont je connais les textes par cœur- mettez-moi au défi, je suis capable en moins de 5 minutes de vous dire, où et quand il a parlé de l’autisme.
Je peux aussi m’autoriser de Lacan, puisque dans le même temps je peux vous dire où et quand il a parlé de Freud, au moins, 12000 fois dans son œuvre.
En me mettant sous leur protection je peux faire un peu autorité chez les psychanalystes qui me connaissent très peu, parce que je ne suis qu’un modeste psychanalyste de quartier.
Je situe ma pratique, comme tel, entre l’artisanat et le bricolage, et puis j’ai comme ambition de me faire un devoir de savoir, dans toutes les formes de savoir.
Depuis le savoir-faire de l’artisan jusqu’à ses formes les plus sophistiquées, notamment la théorie des quanta.
S.R. : Bonbon ! Venons-en aux faits, pourquoi osez-vous affirmer qu’il INTERDIRE LA PSYCHANALYSE DANS LES CAS D’AUTISME ?
P.V. : Je ne suis pas le seul à le dire, lisez le moindre livre de psychanalystes renommés qui vous parlent de leur clinique avec des enfants autistes.
Tenez en voilà 2 publiés récemment, je ne donnerais ni leurs titre, ni les noms des auteurs, pour des raisons humanitaires.
Ils affirment sans équivoque l’un qu’en 14 ans un enfant autiste en analyse avec lui de 4 ans à 18 ans, n’avait jamais dit un mot.
C’est du sérieux non ?
Et le second qu’il lui a fallu attendre 7 ans de labeur acharné pour que l’enfant autiste qu’il avait en analyse consente à lui dire un mot.
Pour cet analyste cela voulait dire qu’il était sur la voie de la guérison.
Un mot tous les sept ans de malheur, avec le vocabulaire de la langue française …cqfd.
Lacan disait qu’il fallait radicalement séparer la psychanalyse des psychothérapies. Je le tiens de sa bouche même.
J’ai été directeur médical d’un IMP, et d’un CMPP, pendant de nombreuses années naguère. Je faisais des psychothérapies d’enfants.
J’ai publié un livre sur le cas de l’un d’eux que j’appelais « Un enfant aimable », quand je le relis je n’en ai pas honte, malgré quelques erreurs de jeunesse.
J’étais en analyse avec Lacan, il m’encourageait dans ma pratique, il savait que « mes » institutions, ayant un contrat ave l’Éducation Nationale, ces enfants bénéficiaient de prise en charge éducatives et scolaires appropriées in situ 20 h par semaine pour l’IMP, et à l’école pour le CMPP.
Par contre il m’a toujours refusé de faire avec lui des contrôles analytiques pour ma pratique des psychothérapies, qu’il approuvait.
Il le justifiait en disant « que cela ferait obstacle, à ma pratique et à ma propre psychanalyse.
Cela suffit comme ça, les psychanalystes doivent reconnaitre leurs échecs en matière d’autisme, au moins dans leur clinique, ce qui ne doit pas les faire renoncer à ce mettre au parfum et à réfléchir.
Bon écoutez, je suis épuisé, passez la parole à la salle, je tacherai de répondre aux questions qui me seront posées…si j’en suis capable.



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